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Capacités cognitives et vitalité

Conduire requiert des bonnes capacités d’attention, de coordination, d’exécution, de prises de décisions adéquates ainsi qu’une bonne forme physique.

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Fonctions cognitives

En conduite, le conducteur met en oeuvre tout un processus cognitif afin de traiter et gérer une multitude d’informations

La conduite exige d’effectuer plusieurs tâches simultanément, ce qui nécessite la pleine disponibilité de ses ressources attentionnelles. Avec le vieillissement, on assiste immanquablement à une baisse d’efficacité du processus cognitif : diminution de la vitesse du traitement des informations et difficultés à partager son attention. C’est pourquoi, les accidents se produisent le plus souvent dans des situations qui exigent une capacité cognitive élevée, une prise de décision rapide et, notamment, lorsque les difficultés de la route augmentent : forte circulation, intersection complexe ou insertion sur des voies rapides par exemple.

Préserver ses fonctions cognitives est essentiel quand on prend de l’âge. Des oublis, des difficultés à accomplir les tâches de tous les jours ou encore des difficultés à s’exprimer en sont des signes. L’altération des fonctions cognitives est un processus naturel de vieillissement qui peut être limité en stimulant le cerveau.

Les fonctions cognitives

Lorsque l’on aborde les fonctions cognitives, nous faisons référence à toutes les capacités cérébrales permettant de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner et interagir avec son environnement.

On dénombre 6 fonctions cognitives chez l’homme :

  • L’attention, liée la concentration
  • La mémoire qui permet de retenir des informations
  • La mémoire de travail qui permet la manipulation d’information en mémoire comme le calcul mental
  • Les fonctions exécutives qui permettent de s’organiser et prendre des décisions lors d’évènements inhabituels
  • Les fonctions visuo-spatiales qui aident à s’orienter dans l’espace
  • La cognition sociale qui permet l’interaction avec les autres, la compréhension des sentiments…

Une lésion cérébrale, un traumatisme ou encore le vieillissement naturel peuvent entraîner des troubles cognitifs se traduisant par des oublis, des troubles de la concentration, une perte de repères et bien d’autres dysfonctionnements.

Troubles cognitifs

Les symptômes des troubles cognitifs sont très variables selon la zone du cerveau atteinte. En général, ces troubles impactent d’abord la mémoire. Dans ce cas, l’autonomie du senior est préservée mais il/elle a tendance à oublier des souvenirs ou un numéro de téléphone, le prénom d’un membre de l’entourage… On peut ensuite observer des détériorations sur la vitesse de traitement des informations. Une personne ayant des troubles cognitifs aura tendance à réagir moins rapidement, ce qui peut expliquer qu’elle peut prendre plus de temps à réaliser certaines tâches du quotidien.

Selon leur sévérité, les troubles cognitifs peuvent avoir un réel impact sur le quotidien. Ainsi les tâches du quotidien comme s’habiller, se lever, se préparer à manger … peuvent devenir un réel fardeau. Il reste donc essentiel de rester attentif et connaitre les signes, même légers, du déclin cognitif. Il ne faut surtout pas hésiter à se rendre chez un neurologue ou un gériatre qui pourra déterminer s’il s’agit d’un signe de démence comme la maladie d’Alzheimer.

Préserver les fonctions cognitives

Le cerveau est un muscle qui peut être entraîné. Il est donc possible de prévenir le déclin cognitif en s’assurant de continuer à stimuler son cerveau. Ci-dessous une liste non-exhaustive des activités à privilégier pour préserver ses capacités cognitives :

  • Le sudoku : ce jeu sous forme de grille comporte des bénéfices pour la fonction cognitive puisqu’il demande une concentration et une manipulation mentale des chiffres.
  • Les échecs : ce jeu de société stratégique permet d’entraîner vos capacités cognitives en termes de mémoire, raisonnement et logique.
  • Le bingo : non il ne s’agit pas d’un jeu qui stimulera votre mémoire ou votre raisonnement, mais il agira sur la cognition sociale car il est idéal pour maintenir le lien social.
  • La culture : les spectacles, les musées, les concerts ou encore le cinéma sont des activités permettant de travailler la mémoire tout en favorisant du lien social.

Il existe d’autres activités pour préserver ses capacités cognitives. A vous de faire votre choix en fonction de vos envies et vos hobbys. L’essentiel est de choisir une activité qui travaille votre mémoire, votre raisonnement, votre orientation ou qui crée du lien social.

Motricité

La conduite automobile nécessite une bonne forme physique

Avec l’âge, les difficultés motrices apparaissent et peuvent engendrer certaines gênes pour manier les commandes et se mouvoir pour prendre des informations autour du véhicule. Certaines difficultés motrices liées à des maladies (hypertension, arthrose, diabète), ou douleurs modérées, n’empêchent pas automatiquement la conduite d’un véhicule mais nécessitent parfois le choix d’un véhicule plus adapté (véhicule à boîte automatique par exemple).
Les maladies neurodégénératives sont à l’origine de nombreuses déficiences physiques et cognitives observées chez les seniors. Bien que les pathologies concernées ne connaissent aucun traitement, il est possible de prévenir ou ralentir leur apparition avec quelques habitudes à prendre.

Les maladies dégénératives et neurodégénératives

Les maladies dégénératives désignent les maladies affectant un ou plusieurs organes qui se dégradent progressivement. Les organes majoritairement touchés sont les nerfs, les muscles, les os, les poumons et particulièrement le cerveau. Étant des maladies dont l’incidence augmente avec l’âge, on les retrouve généralement chez les personnes de plus de 65 ans. On observe alors chez les personnes atteintes une augmentation des déficiences et incapacités qui progressent avec le temps.
Les maladies neurodégénératives concernent donc les maladies dégénératives du cerveau comme la maladie d’Alzheimer, d’Huntington ou encore de Parkinson. Elles affectent généralement le mouvement, l’équilibre, la parole, la respiration ou encore le rythme cardiaque. On peut prévenir ou espérer ralentir l’évolution de ces maladies par certains médicaments ou par une bonne hygiène de vie.

Prévenir les maladies neurodégénératives

L’alimentation

Manger sainement et éviter les produits industriels renfermant des substances chimiques permet au cerveau de bien fonctionner. En effet, certains produits alimentaires industriels contiennent des additifs acides pouvant provoquer des inflammations au niveau du cerveau et altérer son bon fonctionnement. Les maladies neurodégénératives peuvent aussi être provoquées par la présence de métaux lourds dans le cerveau.
Pour éviter ce risque, il est déconseillé de trop consommer de poisson bleu de grande taille comme le saumon ou le thon qui contiennent beaucoup de mercure, des pesticides, de l’eau du robinet à certains endroits ou encore certains médicaments. Plus globalement, il est aussi déconseillé de cuisiner avec des ustensiles en aluminium ou d’utiliser des rouleaux de papier aluminium au contact de la nourriture. De plus, il existe des aliments qui sont particulièrement conseillés pour le cerveau à savoir les céréales complètes, les matières grasses riches en oméga 3 ainsi que les huiles végétales.

L’activité physique

Pratiquer une activité physique régulière (sport, marche, course…) favorise une meilleure oxygénation du cerveau en assurant un bon flux sanguin. Ses effets sur la santé sont bien connus des scientifiques : effet anti-inflammatoire et antioxydant, renforcement du système cardiovasculaire et immunitaire. Il permet également de préserver la mobilité durablement.

Les bilans santé

Se rendre au moins une fois par an chez le médecin pour effectuer un bilan de santé peut permettre de retarder l’apparition des maladies neurodégénératives. En effet, des soucis de santé comme l’hypertension, l’obésité ou le diabète peuvent entrainer le développement de la maladie d’Alzheimer par exemple.  Par ailleurs, des infections bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires peuvent aussi être en cause.

La stimulation du cerveau

Le cerveau est un muscle qui lui aussi a besoin d’exercice pour être bien entretenu. Il existe plusieurs activités mentales pour stimuler le cerveau et éviter la paresse comme le sudoku, le scrabble, les échecs, la lecture ou encore l’apprentissage. En effet, pour maintenir la mémoire, il faut la solliciter régulièrement. Trouvez des sujets qui vous passionne et éduquez vous de manière active.

Les liens sociaux

Maintenir le cerveau éveillé peut également passer par des interactions sociales. Sortir, discuter, s’occuper avec d’autres personnes est donc préventif. Vous pouvez consulter notre article sur les activités culturelles à favoriser. Cela vous permettra de passer un bon moment bien entouré autour d’une activité qui fera travailler votre cerveau. Pour faciliter l’organisation de ces activités ou pour rencontrer de nouvelles personnes, songez à joindre un club pour seniors. Ces clubs sont généralement gérés par la mairie, une association ou des bénévoles pour organiser des sorties et activités. Chaque club est différent, à vous de trouver celui qui vous correspond.

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