Mazda va se lancer dès la rentrée sur le marché de l’électrique avec le MX-30. À ne surtout pas confondre avec le CX-30 qui lui, reste bien thermique. Ce SUV compact vient s’insérer dans la gamme entre le CX-3 et le CX-5. En taille, notre CX-30 mesure 4,40 mètres soit 12 cm de plus que le CX-3 et 15 cm de moins que le CX-5. Concrètement, le Mazda CX-30 s’attaque directement aux Peugeot 3008 et Renault Kadjar mais peut aussi aller chercher un BMW X1 ou un Audi Q3 sans avoir à complexer. Il faut dire que visuellement, notre engin fait sans doute partie de ce qu’il y a de plus fluide sur le marché. D’ailleurs, toutes les Mazda affichent désormais un coup de crayon élégant et dynamique à la fois. Le long capot, qui caractérise aussi la Mazda 3, aboutissant à cette belle calandre ponctuellement chromée, permet d’allonger et d’équilibrer parfaitement le profil de ce SUV. De quoi lui donner des allures de coupé compact surélevé.

UNE MAZDA 3 PLUS VASTE

Une fois à bord, on retrouve la même présentation que dans une Mazda 3. Une excellente chose car il faut l’avouer : jamais Mazda n’avait aussi bien réussi un intérieur de voiture. Présentation sobre et haut de gamme, tons élégants, matériaux haut de gamme au regard comme au toucher, ergonomie parfaitement pensée, bref, un vrai plaisir au quotidien. Le seul léger défaut que l’on pourrait signaler, c’est peut-être l’écran central. Parfaitement intégré, il est large mais manque un peu de hauteur par rapport à tout ce que l’on trouve chez les concurrents. Cela dit, il apporte toutes les informations nécessaires et le système d’info-divertissement est rapide et efficace. Côté pratique, notre CX-30 est bourré de rangements aussi bien dans les contre-portes qui peuvent accueillir une grande bouteille d’eau, que la console centrale dont l’ouverture est coulissante. Que l’on soit installé à l’avant ou à l’arrière, on a plus l’impression d’être chez Audi que Peugeot. Les cuirs sont d’une grande qualité, les assises très confortables, bref, nous sommes dans un SUV qui peut sans problème faire partie de la catégorie premium. L’espace y est d’ailleurs généreux alors que le coffre se situe dans la moyenne basse du marché (430 litres), souvent le prix à payer quand on a une jolie ligne…

RÉVOLUTION SOUS LE CAPOT

Si l’on peut estimer que visuellement et intérieurement, le Mazda CX-30 est déjà une belle surprise, la seconde surprise est logée sous le capot. Mazda vient de lancer une toute nouvelle génération moteur essence. Ce bloc 4 cylindres 2 litres n’a pas de turbo. Son fonctionnement utilise une optimisation similaire à ce que l’on trouve dans un diesel. Sans entrer dans le détail et vous en faire une expertise, grâce à ce système totalement inédit pour un moteur l’essence et grâce à l’ajout d’un petit moteur électrique (micro hybride) apportant un petit effet turbo dès le démarrage, on obtient d’excellentes prestations tout en consommant moins qu’avec un moteur turbo essence (4,6 litres en moyenne et surtout 105 g/km de CO2). Dans un véhicule de ce gabarit dont la puissance est de 180 ch, c’est tout simplement introuvable ailleurs. Sur route, notre SUV révèle une douceur de suspension et un confort assez exceptionnel. Son train avant précis et sa direction très facile en font un véhicule familial léger et agile. Il repose d’ailleurs sur une nouvelle plate-forme inaugurée par la Mazda 3 il y a 1 an. Enfin côté sécurité, notre CX-30 est aussi bien équipé que son lointain ex-cousin Volvo (quand les deux constructeurs appartenaient à Ford). Enfin, le CX-30 le plus cher avec absolument tout à bord est vendu à un tarif où, généralement, les marques premium se contentent de l’essentiel. À méditer…