Les véhicules sont de plus en plus connectés, ce qui ouvre la voie à de nouveaux services à distance et à un trafic interconnecté. Mais l’accès aux données ne doit pas empêcher l’innovation et la concurrence et doit être protégé contre les attaques visant l’intégrité des systèmes des véhicules et contre le vol de données.
Tout aussi important, l’OTP place les consommateurs aux commandes de leurs données : il appartient au conducteur ou aux occupants du véhicule de choisir les données qui peuvent entrer et sortir du véhicule, leurs services et leurs fournisseurs de services préférés. Il offre une alternative concrète, sécurisée et meilleure que le modèle de « Véhicule étendu », permettant de surmonter les défauts inhérents au système d’accès aux données proposé par les constructeurs automobiles. Des défauts qui, sinon, coûteront des milliards aux consommateurs, aux prestataires de services indépendants et à la société dans son ensemble.
Dans une étude précédente, la FIA Région I avait constaté que, d’ici 2030, l’adoption du modèle « Véhicule Etendu » pourrait conduire les consommateurs et les prestataires de services indépendants à devoir absorber des coûts d’environ 65 milliards d’euros par an.
La FIA Région I appelle la Commission européenne à mettre en œuvre une législation obligeant les constructeurs à équiper avec l’OTP et ses mesures de sécurité associées tous les nouveaux véhicules immatriculés d’ici 2024.
Les problèmes de sécurité des véhicules ne sont pas exclusivement européens et peuvent être observés dans de nombreux pays du monde entier. C’est pourquoi la FIA Région I proposera également des mesures similaires à prendre au niveau des Nations-Unies, afin que les citoyens des pays non européens puissent également bénéficier des avantages importants de l’OTP et être protégés contre les risques et les menaces cybernétiques à l’échelle mondiale, par des mesures de sécurité de pointe.
Étude complète (en anglais)
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