En 2002, la première génération de Touareg démontrait que Volkswagen était capable d’aller chercher des marques premium sur le créneau des gros SUV. Mais c’était juste avant l’arrivée d’autres marques plus prestigieuses sur ce marché : Porsche Cayenne début 2003, puis, Audi Q7. Aujourd’hui, Volkswagen doit compter sur beaucoup plus de concurrents.
GROSSE SURPRISE À BORD
En montant à bord, avant même de constater les matériaux de grande qualité, une grosse surprise vous saute aux yeux : l’écran central. Il fait 15 pouces de diagonale, il est très bien intégré et surtout, sans chercher à faire du mauvais esprit, il fait passer ceux d’un Q7 ou d’un X5 pour des écrans de smartphone. Mais avoir un écran plus grand ne fait pas tout et Volkswagen, qui depuis quelques années a bien évolué dans le domaine de l’info-divertissement, parvient à mettre véritablement tout le monde d’accord avec une interface simple, efficace et rapide. À vrai dire, la dernière fois qu’un écran de la sorte nous avait bluffés, c’était dans une Tesla, c’est dire !
Bien entendu, ce Touareg sait également recevoir ses hôtes dans une ambiance haut de gamme qui n’a, a priori, pas grand-chose à envier à un Mercedes GLE, un BMW X5 ou un Audi Q7, sauf peut-être un Volvo XC90, plus élégant à son bord, ou le cousin Cayenne de chez Porsche, plus “techno/sportif”. Toujours est-il que ce Touareg est irréprochable et dispose de tout ce qu’une voiture haut de gamme peut vous offrir (sièges ventilés et massants par exemple). Notre modèle d’essai approche 80 000 euros, c’est beaucoup d’argent pour une voiture, mais, croyez-nous, plus abordable que la plupart des modèles que nous venons d’évoquer.
EN SOUPLESSE
Sous le capot, on trouve le V6 3.0 litres TDi dont la puissance est désormais portée à 286 ch pour un couple de 600 Nm qui lui est disponible à… 2 250 tours/mn. Un détail qui a son importance puisque généralement le couple d’un diesel est disponible sous la barre des 2 000 tours/mn de régime. Associé à une boîte automatique à 8 rapports (la ZF que l’on trouve chez Audi), notre Touareg manque de réactivité lors d’accélérations. Il semble en effet que le constructeur ait volontairement “soulagé” la boîte compte tenu de la puissance et du couple moteur. Cela se traduit par une accélération assez franche, mais qui intervient presque 1 seconde après avoir enfoncé la pédale de droite. Concrètement, même en ayant activé le mode Sport, il faut être très prudent et anticiper la réaction de la voiture lorsque l’on double une voiture sur petite route par exemple. Une conduite qui va donc se faire tout en souplesse et qui n’autorisera pas vraiment l’adoption d’une conduite sportive.
En revenant vers une conduite plus “souple”, il faut reconnaître que notre engin offre un confort de très haut niveau grâce, notamment, à sa suspension pneumatique toujours plus efficace au fil des générations. Ce qui aide encore plus, ce sont ses roues arrière directrices qui permettent plus de maniabilité en ville et davantage d’agilité sur route.
PLUS SÛR QUE JAMAIS
Dans les nouveautés embarquées, notre Touareg abrite une multitude d’aides à la conduite et de cor-rections de trajectoire. Sans aller jusqu’à vous faire une revue complète de tout ce qu’il embarque, sachez que vous pouvez lâcher le volant, enclencher le régulateur adaptatif et votre SUV roulera presque en mode autonome, durant quelques secondes toutefois.
La législation européenne oblige encore qu’un conducteur reste maître à 100 % de son véhicule : le système désactive automatiquement cette aide à la conduite au bout d’une vingtaine de secondes. Dans la vie quotidienne, ce type d’élément augmente considérablement le niveau de sécurité du véhicule. À cela, il convient d’évoquer le système de vision nocturne qui, grâce à une caméra infrarouge, vous permet de visualiser sur l’écran des compteurs l’état de la route de nuit et, surtout, de mettre en exergue tous les êtres vivants que vous n’êtes éventuellement pas capable de distinguer dans le noir total (et ce malgré vos phares Matrix LED empruntés à Audi et qui offrent une capacité d’éclairage hors du commun).
À L’AISE PARTOUT
C’est ce qu’il est censé être depuis toujours. Et même si on ne lui en demande pas forcément tant et que très peu de clients oseront vraiment s’y aventurer, le Volkswagen Touareg demeure un vrai tout-terrain. Il propose pour cela de nombreux programmes pour adapter sa boîte, ses différentiels, son freinage et son ESP selon le terrain (boue, cailloux…). À cela, on peut ajouter la hauteur variable de la suspension qui permet d’augmenter les possibilités de notre engin sur les passages difficiles.
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