Inscription ouverte à tous, partout en France

Volkswagen T-Roc R : une Golf R, en mieux !

Volkswagen décide de faire le plein de piment dans son SUV compact, cela donne le T-Roc R. Un véhicule familial, confortable et éventuellement… sportif.

4 min

Alors que l’on ne trouve plus chez les constructeurs généralistes de SUV sportifs et que l’on ne trouve quasiment plus de cabriolets, Volkswagen ose encore ! Il faut dire que le constructeur a sorti les Golf Cabriolet, Eos et autre Coccinelle Cabriolet de sa gamme. Le T-Roc, SUV au style très original, permet donc au constructeur de proposer encore des solutions qui font rêver. La version Cabriolet du T-Roc est arrivée il y a quelques mois et parallèlement, Volkswagen l’a également décliné en version R. Pour Volkswagen, c’est une finition plus sportive (R-Line), mais c’est, initialement la dénomination pour les voitures plus radicales que les GTi. C’est ainsi que depuis quelques générations, la Golf R fait également partie de la gamme

UN LOOK À PEINE PLUS VIRIL

De l’extérieur, le T-Roc R ressemble beaucoup à un T-Roc en finition R-Line. On retrouve donc un SUV assez compact (4,23 mètres), un format de Golf, mais surélevé et au style un peu plus original il faut le reconnaître. À cela, il faut compter sur des jantes spécifiques, une face avant dotée de grandes ouvertures, d’une partie arrière également revue avec un extracteur et, sur notre modèle d’essai, une ligne d’échappement en titane de chez Akrapovic. Une option facturée un peu plus de 4 000 euros et dont le but est de faire… plus de bruit. Fort heureusement, il est également possible de le couper en changeant le mode de conduite, mais nous verrons cela plus tard.

TRÈS ACCUEILLANT

Pour rappel, le T-Roc incarne en quelque sorte, le renouveau de la marque en termes de design intérieur. Si autrefois, on a largement critiqué Volkswagen pour l’austérité de sa présentation, cela ne peut désormais plus être le cas. Sobre et élégante, la planche de bord reprend la couleur carrosserie (comme c’était un peu le cas dans la dernière Coccinelle), sauf que notre version d’essai est d’un bleu très… bleu. On peut toutefois choisir des tons plus sobres au catalogue. Toujours est-il que la présentation est efficace et les matériaux toujours aussi qualitatifs. L’ambiance se veut toutefois plus sportive que dans un T-Roc normal, mais on ne s’assied par pour autant dans des sièges baquets. En bon père de famille, on préfère le confort des sièges en cuir qui offrent ce qu’il faut de maintien latéral. À l’arrière, on retrouve la même modularité mais le coffre a légèrement rétréci (54 litres par rapport au T-Roc traction) en raison de la présence d’une transmission à 4 roues motrices. Les places arrière permettent de voyager confortablement mais mieux vaut toutefois être à 4 qu’à 5 personnes (comme dans la plupart des SUV de cette catégorie). En fait, de manière globale, si on fait abstraction des pédaliers en aluminium, les sièges sports, et les quelques inserts façon carbone, on ne s’imagine pas être dans un engin spécialement sportif.

PLUSIEURS TEMPÉRAMENTS

Sportif, le T-Roc R l’est. Son moteur est le bloc 4 cylindres 2 litres turbo essence que l’on trouve dans la Golf R. Ce moteur n’est pas le plus puissant de la catégorie puisque chez Mercedes, une Classe A45 AMG embarque un 4 cylindres qui totalise 421 ch. Mais vous pouvez nous croire, dans un T-Roc, 300 ch, ça commence à remuer un peu. Il est associé à une boîte DSG à double embrayage et 7 rapports mais aussi à une transmission intégrale. Par défaut, le véhicule utilise les roues avant, mais en cas de perte d’adhérence, les roues arrière prennent le relais. Les réglages ont été optimisés afin de répondre à la prise de roulis plus importante en courbe du fait de l’architecture du véhicule. Plusieurs possibilités s’offrent au conducteur : les différents modes de conduite proposés vont du plus confortable à la condition la plus sportive. En regardant dans le détail, on remarque vite que ces modes de conduite interviennent sur de nombreux éléments : moteur, boîte, suspension, échappement, régulateur actif, direction, etc. En ville, on laissera tout cela en mode Confort. La suspension filtre bien l’état des revêtements très “post apocalyptiques” de la ville de Paris.

En s’échappant de ce non-sens urbain, on emprunte des voies rapides où notre engin démontre de très bonnes qualités routières.

Puis viennent les petites routes sinueuses, l’occasion de tester le mode le plus sportif. Là, tout devient plus ferme et plus réactif. L’engin vous expédie à 100 km/h en seulement 4,8 s avec une sonorité qui attaque un peu plus vos tympans. La suspension peut toutefois être radoucie grâce au mode Individual qui permet d’affiner les réglages. En effet, il n’est pas vraiment question de mettre un engin pareil sur circuit. Sur notre route, la direction offre une très bonne précision et permet de bondir d’un virage à l’autre avec une grande facilité. À aucun moment on sent que les 300 ch vont affaiblir la motricité de l’ensemble. L’équilibre est même parfait et offre d’ailleurs un peu plus de pétillant que dans une Golf R (qui l’eut cru).

À l’arrivée, ce T-Roc R vient prouver qu’il reste encore un soupçon de passion dans un monde où les puissances sont contraintes de baisser. Un père ou une mère de famille peut donc encore s’offrir le frisson avec une familiale, c’est dit !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nos dossiers

Découvrez tous nos dossiers sur la mobilité d’aujourd’hui et de demain