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Suzuki Baleno : light hybrid

Suzuki propose depuis quelques mois une toute nouvelle génération de Baleno. Cette citadine polyvalente s’inscrit comme une voiture très abordable et surtout, hybride.

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Suzuki est principalement connu pour la renaissance du Vitara, mais aussi pour la Swift, la citadine qui représente d’ailleurs le best-seller de la marque japonaise en France.

Afin de compléter sa gamme, Suzuki lançait récemment une toute nouvelle génération de Baleno. À titre d’indication, la Baleno vient se placer face à des Renault Clio 4 et Peugeot 208 et sa longueur (3,99 mètres) est située juste entre les deux françaises. De l’extérieur, les designers ont opté pour une voiture assez passe-partout. Même si on ne peut pas dire que la Baleno soit aussi sexy visuellement qu’une 208 ou une Clio, cette citadine de Suzuki affiche une ligne suffisamment efficace pour convaincre, notamment grâce à une face avant anguleuse assez dynamique.

SPACIEUSE À SON BORD

Une fois à bord, la présentation se révèle plus minimaliste que chez ses concurrentes de chez Renault et Peugeot. Mais la qualité est au rendez-vous et l’ergonomie est bien pensée. La finition Pack offre la climatisation automatique, un système multimédia avec écran couleur tactile, un régulateur/limiteur de vitesse, un freinage actif d’urgence et une caméra de recul. Dans le détail, le système d’info-divertissement se révèle assez bien pensé. Et malgré quelques manques de réaction du GPS dans certaines contrées parfois reculées, l’ensemble est très simple à utiliser. L’autre bonne surprise, c’est que cette Baleno offre un espace généreux aux places arrière et la contenance du coffre (355 litres) se révèle supérieure à la moyenne de la catégorie.

MICRO-HYBRIDE

Deux moteurs essence sont proposés sur cette nouvelle Baleno. Le premier est un petit 3 cylindres 1 litre doté d’un turbo. Avec 112 ch, il offre de très bonnes prestations et n’hésite pas à bondir assez haut dans les tours. Cette solution s’adressera plutôt à une clientèle désireuse de sortir régulièrement de la ville pour effectuer de longs parcours. Plutôt que d’aller chercher un diesel, Suzuki a préféré proposer un second moteur essence. Il s’agit d’un 4 cylindres 1,2 litre de 90 ch doté d’une technologie hybride. Ce système micro-hybride n’offre pas un mode 100 % électrique, mais consiste à venir épauler le moteur essence lors d’une accélération. Il utilise deux batteries (la principale et celle implantée sous le siège conducteur) afin de faire baisser sensiblement la consommation. Si, sur le papier, le constructeur annonce une consommation de 4,5 litres aux 100 km, elle se révèle en réalité de 5 litres, ce qui finalement reste proche des promesses annoncées. Pour les performances, il ne faut pas s’attendre à du brutal, mais le moteur fait largement le travail en zone urbaine. Un milieu dans lequel notre Suzuki se faufile très facilement grâce à une direction assez douce. En quittant la ville, notre Baleno s’est distinguée par son agilité sur petites routes. Elle le doit notamment à un poids plume : 935 kg. Raison pour laquelle cette Baleno avec son système micro-hybride parvient à consommer moins que sa concurrente presque directe, la Toyota Yaris Hybride, vendue 3 000 euros de plus. À l’arrivée, il faut donc reconnaître à Suzuki l’art de surprendre, même les géants en la matière. La Baleno hybride s’échange contre un virement de 17 150 euros. Autant dire qu’aujourd’hui, elle représente le meilleur rapport prix/prestations sur le marché des petites hybrides.

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