Saviez-vous que sur le segment D (en l’occurrence celui de la 508, de la Renault Talisman ou encore de la Volkswagen Passat), 60 % des voitures vendues sont des breaks ? Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que le marché des berlines et breaks de cette taille est en train de s’effondrer au profit des monospaces et, surtout, des SUV. Cette tendance n’est pas récente et elle a conduit certains constructeurs à opter pour un design tirant vers le coupé 4 portes, ce qui est clairement le cas de la récente berline Peugeot 508.

ÉLÉGANCE ET DYNAMISME

Et oui, ce sont les deux mots qui viennent à l’esprit quand on regarde cette 508 SW. En fait, on se dit surtout que si on était père de 3 enfants en bas âge, c’est vraiment le genre de break que l’on aimerait avoir. Après, on peut trouver plus élégant encore, mais il faut sortir quelques dizaines de milliers d’euros de plus en allant soit chez les Allemands, soit chez les Suédois. Sauf que le break qui fait tourner les têtes sur les routes Cascais au Portugal est bien français !

Et même s’il frise les 4,80 mètres de longueur et prend donc pas mal de place sur la route avec un allongement du porte-à-faux arrière, son coup de crayon demeure très équilibré. À bord, la surprise est un peu moins grande puisque l’on retrouve à 100 % les éléments de la 508 berline. Il est donc question d’un i-Cockpit plutôt bien maîtrisé et surtout d’une présentation qui n’a rien à envier à ce que l’on trouve chez Volkswagen. Reste juste à savoir si, sur la durée, des bruits parasites n’apparaîtront pas comme cela peut être le cas dans une DS5 après 40 000 km par exemple.

À l’arrière, on obtient un volume plus généreux pour les jambes soit 2 centimètres (c’est toujours ça de gagné) et surtout une garde au toit beaucoup plus importante (plutôt intéressant quand on est grand). Le coffre, quant à lui, offre logiquement la modularité d’un break. Il permet d’embarquer 530 litres de bagages, soit 30 litres de moins que dans la précédente génération de 508 SW. C’est malheureusement le prix à payer quand on affiche un look aussi séduisant mais, rassurons-nous, avec 530 litres extensibles à 1 780 litres en rabattant la banquette arrière, la 508 SW reste dans une moyenne supérieure sur la catégorie.

L’ACCORD PARFAIT

Ce que l’on recherche avant tout sur ce type de voiture, c’est un bon niveau de confort. Sur ce registre, il faut reconnaître que beaucoup de constructeurs généralistes ont fait de gros progrès. Après il y a ceux qui parviennent à offrir un très bon niveau de confort associé à un toucher de route exceptionnel.

En fait, il y en a surtout un : notre break se révèle en effet très appréciable aussi bien sur l’autoroute qui nous emmène proche de Lisbonne que sur les petites routes côtières du bord de l’Atlantique. Le petit moteur 4 cylindres 1,6 litre turbo essence est poussé ici à 225 ch. C’est d’ailleurs le plus puissant de la gamme à ce jour et il représente un parfait compromis. Bien entendu, d’autres versions plus abordables et moins puissantes complètent la gamme. On retrouve toutes les aides à la conduite de la berline. On peut donc changer de mode de conduite et aller chercher « un peu de sportivité ». La suspension, elle, demeure confortable.

Pour finir, les aides à la conduite de notre break permettent de garder le cap sur autoroute et d’offrir une vision nocturne plus importante (1 400 euros l’option toutefois). On peut donc affirmer, que même s’il n’offre pas les plus grandes capacités de la catégorie, on peut vraiment parler de référence du marché des breaks.