Depuis son lancement en 2008, la Nissan GTR est, en quelque sorte, la supercar qui dérange les autres, qu’elles se nomment Porsche (911 Turbo), Audi (R8) ou encore Ferrari (458), voire McLaren (570 S). La raison : son prix de vente à l’époque bien en dessous de la barre des 100 000 euros quand les concurrentes taquinaient allègrement le seuil des 200 000 euros. Pour son 4e restylage, la GTR 2017 ressemble beaucoup à celle de 2015. Pourtant, en regardant dans le détail, on s’aperçoit que beaucoup de panneaux de carrosserie ont été modifiés. À l’avant notamment, pour offrir plus d’appui sur le train, mais aussi à l’arrière, pour fluidifier la pénétration dans l’air.
HABITACLE PLUS HAUT DE GAMME
La plus grosse surprise concerne l’habitacle qui fait table rase de tous les plastiques assez bas de gamme des générations précédentes pour une ambiance beaucoup plus cossue avec du cuir cousu main sur la planche de bord. L’ergonomie progresse aussi avec des commandes remaniées. À l’arrière, deux places toujours symboliques et à l’avant un moteur : le bloc V6 3,8 litres biturbo qui a pris quelques chevaux au passage : 570 en tout et 637 Nm de couple. A priori, nous nous attendions à quelque chose de plus violent que la précédente GTR mais en fait, les performances sont quasiment les mêmes (sauf pour les reprises entre 100 et 200 km/h). Ce qui change toutefois, c’est la possibilité de faire chanter, ou faire taire, sa voiture grâce à la ligne titane de l’échappement avec un bouton situé sous le volant. L’autre aspect de cette nouvelle GTR, c’est la suspension qui a été revue afin d’apporter plus de confort en mode… confort. Le résultat a de quoi surprendre. Sans pour autant en faire un tapis roulant pouvant rivaliser avec une 570 GT de chez McLaren, on peut enfin rouler en GTR sur des pavés sans ressembler à un glaçon dans un shaker. Côté tenue de route, cette nouvelle GTR offre toujours autant de grip grâce, notamment, à une parfaite répartition entre les 4 roues.
Une petite supercar plus polyvalente et qui s’échange toujours à un tarif situé sous la barre des 100 000 euros.
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