Inscription ouverte à tous, partout en France

Mini 2018 : innovante

Même si elle ne change pas radicalement, ce petit coup de frais permet à la Mini d’innover mais, de surcroît, de dépasser beaucoup de ses concurrentes.

4 min

Pour la marque Mini, tout se passe pour le mieux. Avec 372 000 voitures vendues en 2017, le constructeur britannique détient son record historique depuis… 60 ans. Après les nouveaux Clubman et Countryman, la Mini Hatch (normale) s’offre une petite cure de jouvence. Autant être franc d’entrée de jeu. Le cru 2018 de la Mini ressemble fortement à celle qui roule depuis 4 ans. Rien d’anormal ni pour une Mini, ni pour un restylage. Cette petite cure concerne 3 carrosseries basées sur la même plate-forme : Mini 3 portes, Mini 5 portes et Mini Cabriolet. Aucun changement notable sur le profil. De face, les feux à LED affichent désormais un cercle complet, alors qu’à l’arrière, les blocs optiques adoptent un dessin formant un demi Union Jack. Pour tout vous dire, sur cette petite britannique, le vrai détail est que l’on peut opter pour l’option MATRIX LED qui, comme sur une Audi A8 d’il y a 4 ans (quand le système a été lancé), éclaire en plein phares partout autour de la voiture qui vous précède sur autoroute et qui oriente l’éclairage sur le bas-côté sur départementale. Une première sur une citadine ce qui participe à améliorer la sécurité.

MA MINI À MOI !

Si on entre dans le détail, outre les nouvelles couleurs disponibles (logique), le constructeur propose un nouveau programme nommé ”Mini Yours Customised”. Grâce à un procédé d’impression 3D, on peut désormais faire figurer un prénom (ou un nom de société) sur une surface en caoutchouc au niveau des ouïes d’aération, sur la planche de bord, voire de la projeter au sol via le rétroviseur lors de l’ouverture de la porte. C’est la première fois qu’un constructeur va aussi loin dans une démarche de personnalisation. En passant à bord, rien ne saute aux yeux à vrai dire. Il est juste possible d’aller un peu plus loin en matière de selleries cuir haut de gamme. Mais dans le détail, on peut opter pour une partie de planche de bord dotée d’un rétroéclairage représentant là encore l’Union Jack. Ce dernier change de couleur en fonction du mode de conduite adopté. Certains trouveront que ça ne sert à rien, mais on est dans une Mini, donc la dose d’originalité fait son effet. Autre détail également nouveau, le système d’info-divertissement évolue (en prenant l’option adéquate) avec un grand écran désormais tactile hérité de chez BMW mais dont l’interface est totalement repensée à la sauce Mini. En restant sur le même thème, toutes les Mini sont dotées de la 4G permettant d’accéder à une multitude de fonctions (Mini Connected entre autres), sans oublier la touche SOS (dont BMW est précurseur depuis 2001) désormais obligatoire sur toutes les voitures neuves. Pour rappel, cela permet d’avertir les secours en cas d’accident, que l’on soit impliqué ou pas. Notez que le système prévient automatiquement les secours s’il ne détecte aucune réaction du conducteur après un accident.

COOPER, MEILLEUR CHOIX

Sous le capot, hormis les moteurs d’entrée de gamme qui voient leur couple légèrement augmenté, on retrouve globalement la même offre. Le Start&Stop est revu et devient plus intelligent (évite les coupures moteur quand elles ne sont pas nécessaires en anticipant grâce aux caméras de parking et surtout à la navigation). Nous avons essayé deux moteurs tous deux équipés d’une nouvelle boîte robotisée à double embrayage et 7 rapports dont le principal intérêt consiste à faire baisser la consommation et les émissions de CO2 : le ”presque” haut de gamme de la Cooper S de 192 ch. Pour être tout à fait sincère, la Cooper S d’aujourd’hui n’a, à part le nom et ce qui va avec, rien à voir avec la Cooper S lancée en 2002, qu’il s’agisse de sportivité ou de comportement.

Ce moteur a beau être puissant pour une urbaine, on a souvent du mal à lui trouver du tonus.

Les plus avides de sensations devront se pencher sur la version John Cooper Works… plus chère forcément. Toutefois, en restant sur la version Cooper, le petit bloc 3 cylindres 1.5 litre turbo étonne par sa disponibilité à bas régime et son moteur très volontaire. Avec 136 ch, la

Mini Cooper offre juste ce qu’il faut d’agrément et il faut le reconnaître, que l’on soit en ville ou sur route, c’est cette version qu’il faut choisir.

Au-delà de tout ce côté technique, rouler en Mini, c’est tout d’abord un luxe (ça l’a presque toujours été, même sur les Mini classiques d’avant BMW), mais c’est aussi un moyen de rouler avec une voiture différente. Une urbaine chic, plus chère que les autres, mais qui offre néanmoins des prestations haut de gamme et qui apporte un vrai plaisir de conduite. Et même si aujourd’hui, pour s’offrir une citadine chic, il suffit de prendre une Fiat 500, une personne qui aura vécu avec ces deux voitures pourra aisément vous affirmer que la différence de tarif que l’on trouve chez Mini reste totalement justifiée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nos dossiers

Découvrez tous nos dossiers sur la mobilité d’aujourd’hui et de demain