CITROËN E-MEHARI : REVIVAL ÉLECTRIQUE

C’est l’une des grandes surprises de l’année. Alors que les constructeurs français abandonnent tous l’idée de produire des cabriolets et que seule la vieillissante DS3 triche avec un toit coulissant vers l’arrière, Citroën propose la E-Mehari. Il est question d’une voiture assez compacte (3,81 mètres de longueur), assez cubique également, mais dont la partie avant a été modifiée pour ressembler tout simplement à une C4 Cactus. L’ensemble bénéficie d’une bâche que l’on range en 5 minutes seulement (un peu plus long à remettre toutefois). Au final un look plutôt fun pour cette voiture de bord de mer avec ses 4 places et son coffre de 200 litres de contenance. Son autre particularité est qu’elle est 100 % électrique grâce à un bloc de 48 ch. Offrant plus des sensations de voiturette de golf que de voiture pour la route, cette E-Mehari reste homologuée pour atteindre 110 km/h. Après 200 km (dans le meilleur des cas) comptez tout de même 13 heures sur une prise standard pour la recharger (8 sur une Wallbox). Il faut toutefois que la voiture reste branchée car les batteries Bolloré se déchargent totalement en 48 heures, même à l’arrêt. Côté tarif, la E-Mehari est vendue 18 700 euros (après déduction du bonus de 6 300 euros) et 79 euros/mois pour la location des batteries.

© Citroën Communication/Pierre Baelen

MCLAREN 675 LT SPIDER : LA CATAPULTE

Seulement 500 exemplaires en production déjà tous vendus au prix unitaire de 320 000 euros. La McLaren 675 LT Spider est une version plus radicale de la “plus sage” 650 S Spider. Un monstre fait de carbone taillé, dedans comme dehors, comme une voiture de course. Derrière une ligne à couper le souffle qui provoque des attroupements, un habitacle avec quelques pièces de cuir, de l’alcantara partout (même sur le volant, c’est utile !), des sièges baquets, pas de boîte à gants, pas de climatisation non plus. Le but, c’est d’alléger l’ensemble. À l’arrière, cette propulsion embarque un moteur V8 3,8 litres biturbo dont le souffle vient vous déchirer les tympans passé les 6 000 tr/mn. Le train avant semble agir comme une lame taillant dans le bitume alors que l’essieu ne devient joueur que lorsqu’on a atteint les limites. Seulement voilà, les limites sont dures à atteindre ! Et ce, malgré les 675 ch et 700 Nm de couple. Sur route fermée, on atteint 200 km/h en 8,1 secondes (plus vite qu’une Ferrari 488 Spider). Une catapulte extraordinaire qui hérite du grand savoir-faire de McLaren en Formule 1.

SMART FORTWO 3 CABRIOLET : JOLI PASSE-PARTOUT

La plus pratique des citadines s’offre une version cabriolet pour la 3e fois. Totalement revue, la Smart Fortwo 3, 3e génération et toujours la même longueur. Cette petite urbaine ne mesure que 2,70 mètres et se permet d’être découverte partiellement, voire totalement grâce à la possibilité de déposer les deux arches latérales dans un emplacement dédié du coffre. De l’extérieur, la silhouette a beaucoup évolué par rapport aux générations précédentes avec des formes plus galbée et une face avant plus originale. À bord, c’est également la surprise avec une présentation plus fun que jamais, sans oublier les matériaux qui font de nets progrès sur la qualité. Même s’il ne sera pas rare de reconnaître quelques boutons empruntés au partenaire Renault, Smart est allé piocher dans les bons bacs et se débarrasse de tous éléments pouvant évoquer le côté un peu “cheap”, voire Playmobile, des Fortwo précédentes. Sous le capot, on retrouve les blocs 3 cylindres essence avec une version 71 ch un peu faible pour sortir de la ville et un bloc 90 ch permettant plus de polyvalence. Le vrai bonheur avec cette Fortwo, c’est bien entendu de pouvoir apprécier la ville autrement en pouvant se faufiler et se garer “presque” partout. Tarif : 15 250 euros.

© Daimler AG

MINI 3 CABRIOLET : LA PLUS CHIC

La 3e génération de Mini Cabriolet est arrivée à point pour le printemps. De l’extérieur, on garde la même recette que les 2 précédents modèles. Il faut toutefois remarquer la calandre, plus verticale et l’embonpoint de la voiture qui mesure désormais 17 cm de plus que la 1re génération de Mini Cabrio. Une voiture qui se veut plus ronde à l’extérieur et plus colorée à son bord avec son gros compteur central cerclé de chrome et de LED affichant l’ambiance à bord grâce à des codes couleurs. On peut toujours faire coulisser le toit au niveau des deux sièges avant ou le faire disparaître intégralement à l’arrière. De quoi perdre un peu de contenance de coffre, mais pas trop sur les deux places arrière dans lesquelles on trouve finalement de l’espace pour les jambes pour des voyages, certes, pas trop longs. Du côté des moteurs, on préférera le bloc de la Cooper S (192 ch) face à au bloc essence de la Cooper (136 ch) qui manque un peu de relances. Tarif : 24 650 euros (Cooper Cabrio).