Dans l’Hexagone, cette urbaine représente un demi-million de voitures depuis 1984. Alors forcément, quand Seat lance une nouvelle génération, l’enjeu est primordial.
MINI LEON
Avec une longueur de 4,06 mètres, l’Ibiza conserve la longueur de sa devancière. Celle que l’on pourrait définir comme une « mini Leon » avec ses surfaces très anguleuses, est toutefois plus large de 8,7 cm. Face à elle, une Clio est aussi longue et une Peugeot 208 plus courte. Moins originale visuellement qu’une Citroën C3, elle joue surtout la carte du dynamisme.
INTÉRIEUR PLUS ORIGINAL
Ce qui saute aux yeux en montant à bord de cette Ibiza, c’est le traitement beaucoup plus haut de gamme. La planche de bord reprend partiellement la couleur extérieure et l’ergonomie est également revue. On retrouve d’ailleurs quelques éléments de chez Volkswagen comme le système d’info-divertissement et sa simplicité d’utilisation. Si cette nouvelle Ibiza est plus large, c’est surtout pour offrir plus de volume à son bord. Les précédentes générations étaient critiquables pour leurs habitacles étriqués. Ce n’est désormais plus le cas dans la nouvelle. En la comparant à ses rivales françaises, il faut reconnaître à la Clio 4 Phase 2 de gros progrès sur les matériaux utilisés, à la C3 son originalité et à la 208 son ambiance sportive. En dehors de l’ergonomie, l’Ibiza ne fait pas beaucoup mieux. Il faut toutefois lui accorder une qualité d’assemblage un cran au-dessus des autres.
Dernier détail pour ceux qui ont déjà acheté les derniers modèles de smartphones, le chargeur à induction est proposé en option. A l’arrière, le volume a également progressé et rien que pour cela, cette Ibiza gagne en polyvalence. En face, la Clio est moins généreuse, la 208 et la C3 sont quasiment à égalité. Sur la contenance du coffre, c’est l’Ibiza qui fait mieux que tout le monde avec 355 litres.
SUR LA ROUTE
Sous notre capot, un bloc 3 cylindres essence. Il délivre 95 ch et a priori, on pourrait déjà jeter l’éponge en se disant que sur les routes du Cap Corse (lieu de notre essai), on trouvera forcément le temps long. C’était sans compter sur le nouveau châssis plus léger de cette Ibiza (base qui sert également à la nouvelle Polo et à la future Audi A1). Sans vous coller au siège, ce moteur a suffisamment de répondant pour rouler de manière très soutenue sur les 58 km de virages séparant Bastia de Centuri. En mettant la puissance de côté, le train avant et la suspension sont d’une efficacité redoutable. De Centuri à St Florent, nous avons pris le volant de la Peugeot 208 en raison de son penchant pour la sportivité. La petite lionne s’est révélée légèrement plus confortable que l’Ibiza mais un brin moins efficace. La Citroën C3 conserve son statut de voiture confortable et ne prétend pas être particulièrement efficace sur petites routes.
En zone urbaine, si l’Ibiza est plus large, elle n’a pas perdu en maniabilité. Sa direction a beaucoup progressé. Dans les éléments de sécurité, il faut noter le freinage automatique d’urgence livré de série sur toutes les versions. Ce n’est malheureusement pas le cas chez toutes ses concurrentes. Enfin le tarif de cette nouvelle Ibiza démarre à 13 860 euros. Un tarif très proche des 3 françaises, même si son équipement de base est un peu plus généreux. Vous l’aurez compris, Seat dispose désormais de la référence de la catégorie des citadines polyvalentes.
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