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BMW X7 : Série 7 en hauteur

BMW lance son grand SUV longtemps après les autres. Une bonne manière d’éviter les erreurs des autres justement.

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Un tiers des voitures vendues sont des SUV. C’est un fait que BMW n’est pas le dernier à avoir compris avec le X5, arrivé en 1999, après le Mercedes ML certes, mais avant tous les autres (Cayenne, Touareg, Q7 et bien d’autres). La suite, c’est le X3 en 2004, puis un SUV coupé, le X6 suivi du X1. Arrêtons là les citations de produits car aujourd’hui BMW couvre à peu près tout ce que l’on peut imaginer sur le segment des SUV, surtout si on prend en compte Mini et son Countryman. Le X7, c’est celui qui vient boucler la gamme. Initialement, nous étions tentés de le comparer à l’Audi Q7, un engin qui propose également 7 places, mais qui reste dans la catégorie inférieure question taille. Car même si le X5 présente déjà des propositions assez généreuses, notre X7 est tout simplement comparable à une limousine. Il mesure 5,15 mètres de longueur pour une largeur de 2 mètres.

PAS TRÈS EUROPÉEN

Justement côté design, on joue dans la cour des Mercedes GLS (ex GL). Un engin qui en impose aussi bien sur son profil que sa face avant. Sur ce point BMW a décidé d’adopter une nouvelle manière de hiérarchiser sa gamme. Le but est de pouvoir reconnaître immédiatement un véhicule juste en regardant sa face avant. À l’instar de la récente Série 7 restylée, le X7 présente également les fameux doubles haricots, mais en taille XXL. À vrai dire, si depuis quelques années, BMW se distingue par l’élégance et la finesse de ses coups de crayons, ici c’est l’inverse. Mais si on regarde vraiment un X7, on se rend vite compte qu’il n’a pas trop sa place ici. Il est grand et peut difficilement accéder dans des parkings souterrains. Même neufs, ces parkings sont taillés pour des Smart voir des Renault 4. En somme, en Europe, et surtout en France, il est très difficile de garer ce type de SUV sans jouer les contorsionnistes pour en sortir vue l’étroitesse des places imposées par leurs exploitants.

LE GÉANT

Ce X7 est vaste à son bord également : 7 places ou éventuellement 6 places avec plus d’espace à la 2e rangée, c’est au choix. La particularité ici, c’est qu’il est également accueillant à la 3e rangée de siège pour 2 adultes, contrairement à un Q7 qui triche un peu avec ses strapontins. De surcroît, la cinématique des sièges est simple et efficace. Toutefois, pas de miracle pour le volume du coffre en mode 7 places. Le BMW X7 sera néanmoins très généreux en voyageant à 5 avec 750 litres de contenance. Plus à l’avant, on retrouve une présentation un peu similaire à celle que l’on a dans la Série 7 mais… en plus récent. Les buses d’aération, la console centrale avec ses commandes mieux intégrées, tout fait penser à ce que l’on fait de plus récent chez BMW alors que la Série 7, même si elle évolue, conserve bon nombre d’éléments d’il y a 4 ans. D’ailleurs, parmi les héritages de la Série 7, la commande gestuelle ne se révèle pas plus utile. Les commandes physiques justement sont toutefois parfaitement intégrées. On pourra juste reprocher au système d’info-divertissement (que l’on appelle Professional 7) d’être tellement complet qu’il en devient trop complexe, dommage.

VRAI SUV

Sous le capot, pas de proposition hybride alors que la Série 7 bénéficie d’un tout nouveau système très efficace mais c’est certain, ça viendra. Pour son lancement, le X7 propose trois possibilités. L’entrée de gamme est un diesel 6 cylindres en ligne 3 litres dont la puissance atteint 265 ch. Il est suivi par le même moteur diesel dopé par 4 turbos pour afficher 400 ch (X7 M50d). Enfin, le seul moteur essence proposé est un 6 cylindres essence 4 litres biturbo de 340 ch (X7 40i).

Nous avons pris le volant de l’entrée en gamme car, dans l’Hexagone, c’est lui, sans conteste, que l’on croisera le plus : 265 ch pour un poids de plus de 2,3 tonnes, cela pourrait paraître un peu léger, mais dans un X7, c’est largement suffisant quand on ne se prend pas pour un pilote. Si toutefois c’était le cas, notre essai sur des petites portions de routes dans la région du lac d’Annecy nous a convaincu de deux choses : le X7 est lourd, mais ultra sain et brille par le confort qu’il apporte à ses occupants. À l’instar de la Série 7, il est vrai plus agile, le X7 bénéficie de roues arrière directrices qui le rendent plus efficace que son rival de chez Mercedes.

C’est tout l’avantage d’arriver après les autres en apportant justement quelques atouts supplémentaires.

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