Tout le monde la connaît, malgré des débuts assez difficiles lors de son lancement : la Smart Fortwo est vite devenue la voiture incontournable dès que l’on réside dans une grande agglomération.
Quand il s’agit d’une capitale comme Paris, elle ne se vend pas, elle s’arrache.En revanche, quand il s’agit de New York où elle est proposée depuis un peu plus d’un an (tout comme dans le reste de l’Amérique du Nord), on ne peut pas dire qu’on la croise à chaque coin de rue. Des rues dont l’état de certaines (grille d’égouts, jointures, bosses…) nécessitent plus un bon gros SUV pour éviter de se retrouver la tête dans le toit au moindre changement de revêtement.
Cela dit, rien de grave pour notre essai, il fait beau et notre version est une Fortwo Cabriolet.
Esthétiquement, hormis les quelques rares détails de couleurs vertes et la prise permettant de recharger les batteries, rien ne différencie cette Fortwo d’une autre. Même l’habitacle reste strictement le même. La montre et le compte-tours ont juste laissé leur place à un niveau de charge de batterie et un indicateur de puissance utilisée. Bonne nouvelle puisqu’à l’arrière, le moteur thermique ayant disparu au profit d’un moteur électrique beaucoup plus compact, il est possible de caser un peu plus de courses. Pas de quoi faire le grand plein dans un hypermarché, mais de quoi embarquer un pied de caméra et le matériel vidéo pour notre reportage, c’est déjà pas mal ! Le moteur justement est électrique et délivre 30 kW soit 41 ch pour 120 Nm de couple disponible dès le démarrage. Vient le moment où on tourne la clé et où il ne se passe rien et où malgré leur expertise disons évidente, certains de nos confrères se font surprendre affirmant que la voiture ne démarre pas. Comme toute voiture électrique, cette Fortwo est silencieuse à l’arrêt et le seul son que l’on entendra est le petit sifflement à l’accélération. Et forcément, quand on se trouve à Brooklyn en direction de Manhattan, roulant à bord d’une voiture de moins de 3 m qui de surcroît fait le bruit d’un engin qui semble sortit de la saga Star-Wars, on n’a d’autre choix que de passer pour un alien, gentil, soit, mais extraterrestre quand même… Au volant, c’est l’agréable surprise. Au-delà de l’absence totale de vibrations, notre Smart met moins de 6,5 s pour afficher les 50 km/h en ville. Le couple étant disponible dès le démarrage, on s’étonne même à laisser sur place quelques V6 américains aux feux rouge, et toc ! Pour le reste, on retrouve bien entendu l’extrême maniabilité de la Fortwo qui se faufile très facilement entre les Yellow Cab de chez Ford, les Cadillac ou encore les Hummer H2 rallongés pour la frime mais aussi les Audi Q7 et autres Mercedes GL. Après s’être fait un grand tour vers le nord de la “petite” île, longeant le “parc” et redescendant vers le sud par Broadway puis c’est le célèbre Brooklyn Bridge pour notre arrivée dans ce quartier très prisé. Au compteur, notre réserve d’électricité restante est de 100 km.
Le constructeur annonce en effet une autonomie de 135 km. Il faut compter 8 heures pour une recharge complète sur une prise classique. Pour le moment, cette Fortwo Electric Drive ne sera produite qu’à 1 000 exemplaires en test pour des entreprises triées sur le volet avant une commercialisation à grande échelle début 2012. Quant au tarif, même si de toute évidence cette Smart représente à ce jour l’une des meilleures solutions urbaines du monde, il devrait être élevé…
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