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Volkswagen Tiguan 2 : les gros changements

Qu’on les aime ou pas, le constat est le suivant : un quart des voitures vendues dans l’Hexagone sont des SUV. Sur le marché des SUV compacts, le Volkswagen Tiguan figure quasiment tout le temps en tête depuis son lancement en 2008. Au total, ce sont 125 000 Tiguan qui circulent chez nous avec une…

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Qu’on les aime ou pas, le constat est le suivant : un quart des voitures vendues dans l’Hexagone sont des SUV. Sur le marché des SUV compacts, le Volkswagen Tiguan figure quasiment tout le temps en tête depuis son lancement en 2008. Au total, ce sont 125 000 Tiguan qui circulent chez nous avec une part de marché de 8,5 % sur ce segment. Pour l’arrivée de cette seconde génération, Volkswagen n’entend pas faire mieux, mais tout simplement rester leader de la catégorie.

UN LOOK TRÈS AUDI

De l’extérieur, il faut reconnaître que Volkswagen a opté pour du vrai changement. Le premier Tiguan, même dans sa version restylée, jouait sur un dessin global assez rond en allant chercher un peu de hauteur avec une garde au toit assez élevée. Ce deuxième du nom est plus large, plus long, mais aussi plus bas que son prédécesseur tout en s’offrant un coup de crayon plus affûté, plus anguleux avec des arêtes très présentes aussi bien sur le capot que les flancs. Cette approche stylistique, on la connaît très bien chez Audi puisque les derniers modèles vont dans ce sens. Chez Volkswagen, même si les dernières générations de Golf et de Passat avaient abordé cette idée, le nouveau Tiguan va un peu plus loin dans cette démarche anguleuse. Et s’il ne fait pas pour autant dans l’agressivité, et conserve un esprit assez classique, le résultat est rigoureusement efficace.

En passant à l’habitacle, dès l’instant où on connaît la gamme actuelle du constructeur, on n’est pas vraiment dans le dépaysement. À l’image de la dernière génération de Passat, le grand écran tactile (radio, médias, GPS, téléphone et Car Play) est simple à utiliser et l’ergonomie est toujours aussi bien pensée même avec la présence des boutons. Si la présentation n’est pas un exemple d’originalité, l’habitacle est largement au-dessus du reste de la catégorie aussi bien pour la qualité des matériaux que l’assemblage tout simplement parfait. Dans les nouveautés, on trouve l’affiche tête haute, la caméra 360° ou encore l’affichage Active Info Display qui n’est autre qu’une adaptation du Virtual Cockpit que l’on trouve dans les Audi TT, Q7 et A4 (traduction : les compteurs sont remplacés par un écran LCD permettant de faire apparaître un maximum d’infos).

CROSSOVER ?

En passant à l’arrière, on s’aperçoit vite que même si le Tiguan joue dans la classe des SUV compact, il peut aussi endosser le statut de Crossover. Pour rappel, un Crossover est une catégorie très à la mode qui consiste à mixer un look de SUV avec la modularité d’un monospace. Le Tiguan dispose d’une banquette arrière coulissante et inclinable et offre un espace très généreux pour 4 adultes (le 5e installé au milieu sera, c’est un peu la règle aujourd’hui, moins bien loti). Plus à l’arrière, le coffre gagne 145 litres, soit 615 litres au total.

Dès la prise en main, on constate le niveau de confort apporté par la suspension qui filtre assez efficacement les différents types de revêtements routiers. Au chapitre des moteurs que l’on pourra aussi bien avoir en traction qu’en 4 roues motrices, nous avons testé le diesel 2,0 TDi de 150 ch aux relances efficaces sur la version à traction, mais un brin faibles sur la version 4×4. La surprise, c’est le bloc 2,0 TSi de 180 ch. Même sur une version 4 Motion, il représente le compromis idéal pour obtenir un bon agrément de conduite. Seul petit défaut, il consomme un peu plus et se prend 2 200 euros de malus. Ultra-sain dans les enchaînements, notre Tiguan démontre également quelques aptitudes hors bitume. Comme chez Land Rover, il est désormais possible de choisir un mode de conduite en fonction du type de terrain, agissant sur différents éléments afin de faciliter les passages dans des conditions parfois délicates. Mais restons clairs, il est bien question d’un tout chemin car finalement, la clientèle qui a besoin d’un vrai 4×4 se fait de plus en plus rare dans nos contrées.

Côté tarif, il faut le reconnaître, le Tiguan n’est pas donné. Si l’entrée en gamme vendue 25 250 euros demeure, il est vrai, très bien équipée, certaines versions grimpent vite autour des 40 000 euros en finition haut de gamme. Mais il suffit de regarder les concurrents (Toyota RAV4, Honda CRV, Ford Kuga, mais aussi Nissan Qashqai), le Tiguan 2 a de quoi rester la référence.

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