Seat se porte mieux, alors que le constructeur était, encore il y a 2 ans, l’unique marque qui perdait de l’argent sur chaque modèle vendu au sein du groupe Volkswagen. De nouveau rentable depuis l’année dernière, Seat a proposé un tout nouveau véhicule nommé Ateca. Mesurant la même longueur qu’un Nissan Qashqai, ce nouveau SUV/Crossover représente sans doute l’un des fers de lance de la marque ibérique. Il repose exactement sur la même base que le tout dernier Volkswagen Tiguan mais se révèle plus court de 13 centimètres.
SÉDUISANT
De l’extérieur, notre engin fait d’ailleurs penser au SUV allemand, mais dans une version réduite et, en toute franchise, plus séduisante au premier regard. La face avant est bien entendu très inspirée de la berline compacte Leon pour une ligne un peu moins classique que le reste de la production. Dans l’ensemble, on peut dire que c’est une réussite. En montant à bord, la surprise est moindre dans la mesure où la planche de bord est quasiment la même que celle de la berline Leon. Pour tout vous dire, personne n’aura de raison de s’en plaindre.
La présentation est parfaite, l’ergonomie bien pensée et les matériaux de tout premier ordre.
Seul le côté un peu tristounet, commun avec d’autres véhicules du groupe Volkswagen fera partie des éventuels reproches à lui faire. Toujours est-il que ce côté classique rassure et fait preuve d’un grand soin de fabrication.
À l’arrière, même si l’Ateca est moins long que son cousin de chez Volkswagen, le volume pour les jambes reste tout fait suffisant, même quand on mesure 1,90 mètre. Le coffre, quant à lui, revendique 485 litres (voire 510 litres pour la version traction). Là encore, c’est généreux pour un véhicule long de4,36 mètres.
FACILE ET AGILE
Le Seat Ateca est disponible avec la quasi intégralité de la palette de moteurs maison.
En essence, le petit 3 cylindres 1,0 TSi de 115 ch, suivi par le bloc 4 cylindres 1,4 TSi de 150 ch. En diesel, on démarre avec le moteur 4 cylindres 1,6 TDi de 115 ch, suivi par le 2,0 TDi décliné en 150 et 190 ch. Ces moteurs sont, selon les versions, disponibles en traction et en transmission intégrale 4 Drive mais aussi avec ou sans la boîte robotisée à double embrayage DSG. Nous nous sommes penchés sur le 2,0 TDi dans ses deux niveaux de puissance équipé de boîtes DSG et de 4 roues motrices. Dès le départ, notre Ateca présente une excellente facilité en ville. À l’instar de la Leon, le conducteur dispose de plusieurs modes de conduite qui agissent notamment sur la direction, le comportement moteur et la boîte. En mode “Confort”, notre engin se faufile avec une grande simplicité. En quittant la ville, l’engin se montre aussi confortable que le dernier Tiguan. Seul détail, alors que le SUV de Volkswagen s’est agrandi et se révèle plus routier que jamais, notre Ateca démontre plus de sportivité grâce à l’agilité assez inattendue sur ce type de véhicule. Au sud de Barcelone, dans les virages menant à Montserrat, nous avons même pris plaisir à rouler à bord de cette familiale en mode Sport. Les 4 roues motrices, le châssis confortable, mais précis, permettent de rouler à allure soutenue en toute sécurité. Un plaisir de conduite qui ne sera pas autant présent à bord de son concurrent Qashqai de chez Nissan. Au cours de ce petit périple, nous avons consommé un peu moins de 6 litres de gasoil sur le 2,0 TDi 150 ch et autour de 6 litres pour sa déclinaison 190 ch. Là encore, compte tenu des prestations dynamiques que confèrent ces deux moteurs, cela reste tout à fait correct. Pour finir, le tarif du Seat Ateca démarre à moins de 22 000 euros en essence et à 25 300 euros en diesel. En allant chercher le haut de gamme, on se retrouve autour des 37 000 euros là où presque tous les autres sont autour des 40 000. Vous l’aurez compris, avec l’Ateca, Seat a décidé de frapper fort dans le milieu des SUV compacts.
Laisser un commentaire