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Audi Q5 : plus polyvalent

Avec cette seconde génération de Q5, Audi semble être partie d’une page blanche. Pour vous expliquer tout cela, rendez-vous sur les routes du désert d’Agafay, près de Marrakech.

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On l’a croisée sur des salons, mais sans trop y porter attention. Pourtant, Audi vient effectivement de lancer une toute nouvelle génération de Q5. Le Q5 depuis 2008 représente la moitié des ventes de SUV chez Audi. Dans le monde, il s’est écoulé à 1,6 millions d’unités alors qu’en France, plus de 45 000 Q5 ont trouvé preneurs. Un vrai best-seller qui même aux Etats-Unis et Canada représente plus du quart des ventes d’Audi. A vrai dire ce n’est que l’année dernière que ce SUV compact a laissé sa première place, au podium des SUV Premium, au profit du Mercedes GLC. Autant être clair, avec la seconde génération, Audi ne pouvait pas prendre le risque de se tromper.

DIFFÉRENT QUAND MÊME !

Cela se confirme en regardant ce nouveau Q5. De l’extérieur, on reconnaît immédiatement le format, le coup de crayon. Mais, c’est la première impression. Il suffit de le voir rouler pour s’apercevoir qu’à l’instar de la récente A5, l’engin se veut plus agressif, plus anguleux avec des galbes plus prononcés. Il faut pour cela d’observer la nouvelle calandre, mais aussi le profil avec des passages de roues beaucoup plus marqués que sur la précédente mouture. Sans oublier la nouvelle signature lumineuse des feux à LED que l’on retrouve d’ailleurs sur l’ensemble de la gamme Audi.

Les designers sont parvenus à offrir à ce Q5 un look plus proche d’un coupé que par le passé.

Une belle manière d’aller chercher des clients au Range Evoque ou/et au BMW X4 sans pour autant trop dénaturer la ligne de base. Et, pour tout vous dire, posé là, au beau milieu du désert d’Agafay avec l’Atlas en arrière-plan, ce nouveau Q5 semble presque dans son élément !

PLUS ACCUEILLANT

À bord, on retrouve une présentation assez proche de ce que l’on a dans une A4, mais avec un soin particulier pour certains éléments. C’est le cas des buses d’aération, mais aussi des plages en bois mate, sans oublier le touch-pad cliquable que l’on avait découvert dans son récent grand frère le Q7. Pour le reste, le nouveau Q5 récupère le fameux Virtual Cockpit et l’écran central flottant que l’on aurait préféré intégrable (comme sur une A3 ou une A1). Faisons l’impasse sur la qualité des matériaux (c’est parfait comme d’habitude) et allons nous installer à l’arrière. Bonne nouvelle aux places arrière puisque l’on a gagné aussi bien en garde au toit qu’en espace pour les jambes.

Les différences ne sont pas ahurissantes face à la génération précédente, mais ça compte, même pour le coffre qui gagne 10 litres de contenance. Dernier côté pratique, le hayon est désormais électrique sur toute la gamme.

HONNEUR AUX 4 CYLINDRES

À l’instar de son prédécesseur, ce nouveau Q5 optera pour un V6 TDi de 286 ch plus tard. Pour son lancement, Audi a opté uniquement pour des blocs 4 cylindres. En diesel, les clients choisir entre 3 déclinaisons du 2 litres TDi : 150, 163 et 190 ch. En essence, une seule possibilité pour le moment, le 2 litres TFSi de 252 ch. C’est sur ce moteur que nous avons choisi de faire notre petit road-trip marocain. Dans la ville de Marrakech, notre Q5 s’est tout d’abord distingué par son silence de fonctionnement et la douceur de sa direction. Passé les encombrements, direction le barrage de Takerkoust où les routes et le relief commencent à devenir un peu plus sinueux. Notre Q5 est équipé d’une transmission intégrale Quattro et d’une boîte S-Tronic (double embrayage et 7 rapports). Reposant sur une nouvelle plate-forme (MLB Evo), il a perdu tout de même 90 kg face à la génération précédente. On obtient un SUV qui offre une très grande agilité sur petites routes. À vrai dire, même le Porsche Macan (essayé sur les mêmes routes), ne nous avait pas semblé autant à son aise. Une agilité qui ne va pas au détriment du confort pour tous les occupants. Notre modèle était équipé d’une suspension pneumatique bénéficiant de plusieurs niveaux de réglage et de hauteur de caisse.

PRESQUE PARTOUT

Il est temps de sortir des routes goudronnées pour des chemins, certes tracés, mais formés de sable et de cailloux, le tout dans un paysage, habituellement très aride, mais actuellement presque vert en raison des fortes pluies qui sont tombées sur le désert d’Agafay cet hiver. Sans avoir enclenché le mode Off Road, notre Q5 offre un comportement tout simplement parfait. Ce mode, nous allons l’enclencher puisque les chemins deviennent plus accidentés et demandent parfois un passage “aux pas” pour effectuer de légers franchissements. La garde au sol est alors plus haute de quelques centimètres. Pour obtenir ce résultat, Audi a également revu la transmission Quattro. Dès le démarrage, le Q5 est en mode 4 roues motrices et ce n’est que lorsqu’elles ne sont pas nécessaires que le pont arrière est désactivé (sur autoroute par exemple). Le système permet toutefois de faire varier le couple à 100 % entre les roues avant et arrière.

À cela, on ajoute de multiples aides à la conduite héritées des derniers modèles de chez Audi et on obtient le SUV compact premium référent de la catégorie.

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