Le plus grand succès de tous les temps pour Mercedes, c’est l’arrivée, il y a tout juste 5 ans, de la nouvelle génération de Classe A.
Cette berline compacte, outre son succès planétaire, était la base d’une nouvelle plate-forme qui a permis au constructeur de développer de nombreux véhicules comme la Classe B, le CLA, mais aussi un SUV compact, le GLA. Cette nouvelle base représente plus de 2 millions de véhicules dans le monde et a également fait chuter l’âge moyen de la clientèle de 13 ans en Europe. Le GLA est même le 3e véhicule le plus vendu chez Mercedes.
CE QUI CHANGE
De l’extérieur, il ne fallait donc pas s’attendre à une révolution. Le look du GLA plaît tellement qu’il eut été totalement irrationnel de le modifier. Mercedes a simplement choisi d’améliorer la face avant avec une calandre un peu plus dynamique, une jupe redessinée et des feux à LED. Le profil de ce nouveau GLA se distingue du précédent par l’ajout d’une baguette inférieure permettant de mieux marquer les bas de caisse alors qu’à l’arrière, ce sont les feux qui sont redessinés. Rien de bien méchant dans l’ensemble mais, à l’arrivée, ce GLA devrait mettre toujours autant de monde d’accord.
PLUS D’ÉQUIPEMENTS
Pour l’habitacle, pas de nouveauté particulièrement marquante. Le constructeur a surtout misé sur l’équipement désormais plus généreux comme le volant dont la version cuir multifonctions est en série. Pour le reste, on retrouve une présentation similaire à celle du précédent GLA avec une planche de bord assez verticale, un écran couleur flottant et… un peu trop de boutons (surtout face aux Mercedes de catégories supérieures). À l’arrière, le volume reste tout à fait correct alors que la contenance du coffre (421 litres) demeure scrupuleusement la même. Dans le détail, on note l’apparition d’un système d’ouverture mains libres grâce au pied, assez pratique. Pratique également, la caméra 360° qui sera disponible d’ici l’automne.
PLUS CONFORTABLE, PLUS SOBRE
Pour les moteurs, on retrouve globalement la même chose, mais tous ont évolué dans le bon sens avec de meilleures performances et une consommation en baisse. C’est le cas de notre version 220d dont la puissance grimpe désormais à 177 ch. Il permet d’être à 100 km/h en 7,7 secondes (contre 8,3 secondes sur le précédent GLA 220 CDi) et voit sa consommation tomber à 4,8 litres aux 100 km (contre 5,1 litres/100 km sur le précédent). À cela, il faut ajouter une suspension rehaussée de 3 cm sur l’ensemble de la gamme et la possibilité d’opter pour une suspension pilotée offrant plusieurs modes, allant du plus confortable au plus sportif. Cette option apporte un vrai plus en termes de confort, surtout par rapport au GLA précédent. Pour le reste, on retrouve un comportement hyper sain. Et si ses 4 roues motrices permanentes permettent vraiment d’obtenir une tenue de route et un comportement beaucoup plus sûr (beaucoup de gens ont tendance à l’oublier), elles n’en font pas pour autant un vrai baroudeur. Du côté du haut de gamme, la version 45 AMG a également progressé. Avec désormais 381 ch, notre GLA affiche seulement 4,4 secondes pour être à 100 km/h. De quoi titiller des Porsche avec une petite familiale qui se révèle, là aussi, plus confortable que jamais.
En passant à la case tarifs, l’entrée de gamme (GLA 180) est vendue 29 700 euros, alors que le diesel (GLA 180d) démarre à 32 250 euros. Globalement, le GLA augmente de 1 300 euros. Une petite inflation qui s’explique par un équipement beaucoup plus généreux.
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