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Opel Grandland X : le transfuge

Le cousin du Peugeot 3008 arrive sur les routes. Alors voyons si l’Opel Grandland X a de quoi détrôner le roi.

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Le Grandland X est sans doute à ce jour la plus française des Opel. Il repose sur la même plateforme que le 3008 et, de surcroît, il est fabriqué à Sochaux. La bonne nouvelle pour Opel comme pour son propriétaire Peugeot. Il n’est pas question de construire le même SUV en changeant simplement les logos. À ce petit jeu, PSA et Fiat ont été très forts jusqu’au milieu des années 2000 et il suffit de chercher les différences entre une Up !, une Mii et une Citygo pour savoir que, même aujourd’hui, le Groupe Volkswagen ose encore. Pourtant les procès industriels permettent de faire autrement.

UN LOOK À PART

C’est justement ce que nous prouve le Grandland X. Bien sûr, il est question d’un SUV (puisque les constructeurs tendent à se débarrasser du terme “crossover” en assumant à nouveau celui de SUV) qui affiche la même taille et peut s’offrir une carrosserie bicolore comme pour un Peugeot 3008. Mais pour le reste, reconnaissons-le, son dessin n’a strictement rien à voir avec le SUV de Peugeot. Les designers de Russelsheim semblent avoir trouvé un excellent compromis avec leurs collègues de Sochaux. En tous points, le Grandland X est une Opel. On le constate dans sa calandre, son regard, mais aussi son profil très marqué au niveau des bas de caisse qui caractérise d’ailleurs toutes les Opel. En somme, si les mauvaises langues pourront lui reprocher une ligne peut être un brin plus fade que celle très “techno” du récent 3008, les autres pourront constater que le Grandland X a le mérite de se différencier fortement tout gardant le look d’une voiture sobre.

INTÉRIEUR 99 % OPEL

À bord, pas besoin de chercher le look de la récente planche de bord du 3008. Si Peugeot a, là encore, choisi un habitacle orienté vers le high-tech avec son grand écran principal et ses compteurs remplacé par le système i-Cockpit, Opel n’a conservé que l’écran central. Tout le reste fait justement penser à une Opel avec un dessin de planche de bord très voisin de ce que l’on peut trouver dans la récente Insignia.

Le bloc compteurs est tout simplement traditionnel. Alors là encore, on pourra lui reprocher un éventuel manque d’originalité, mais justement, Opel se différencie avec une solution plus passe-partout et moins clivante. À l’arrière, même remarque sur le volume des places ; le coffre : seulement 6 litres d’écart entre les deux voitures sur la contenance du coffre, pas de quoi faire pencher la balance.

RÉGLAGES SPÉCIFIQUES

Opel nous l’affirme, le Grandland X a bénéficié de réglages spécifiques par rapport au Peugeot 3008. À l’instar de la 308, la Peugeot 3008 est la référence de sa catégorie pour son compromis confort/tenue de route. Face à cela, les ingénieurs Opel ont souhaité lui donner plus de fermeté en modifiant le tarage des amortisseurs. À vrai dire, il faut vraiment rouler avec les deux véhicules l’un après l’autre pour vraiment savourer ces modifications. Le Grandland X offre en effet un excellent compromis, comme son cousin. Côté moteur, nous avons beaucoup aimé le petit 3 cylindres turbo essence. Offrant 130 ch, il suffit parfaitement à notre SUV pour apporter ce qu’il faut de relances en cas de besoin. Enfin quand il s’agit de quitter le bitume, notre engin hérite du même système

(Grip Control) afin de répartir le couple entre les roues avant (une version 4 roues motrices arrivera par la suite avec l’hybride). Pour l’heure, l’Opel Grandland X s’en sort avec les honneurs aussi bien pour ses qualités routières que son look plus classique. Et quand on sait que l’Hexagone va bientôt être surpeuplé en 3008, le Grandland X constitue une manière de rouler différent et pour un peu moins cher, ça aussi ça compte.

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