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Mercedes Classe C : déjà le restylage

La dernière génération de Classe C est une réussite. Alors, quand Mercedes décide de lui offrir un restylage, on se demande si cela en vaut vraiment la peine.

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Même si cela ne nous vient pas immédiatement à l’esprit quand on évoque cette marque, la Classe C reste la Mercedes la plus produite au monde. Cette berline, depuis son ancêtre de 1982, demeure en quelque sorte, LA valeur sûre quand on cherche une berline familiale fiable qui, de surcroît, conserve une bonne valeur à la revente. Même si dans l’Hexagone, la Classe A prend largement le dessus en termes de volume, il vous suffira de commander un taxi ou un VTC pour vous convaincre de l’efficacité de la Classe C. Et là, bien entendu, on parle de la berline. Si vous suivez l’actualité automobile, vous saurez probablement que la Classe C est également déclinée en break, mais aussi en coupé et en cabriolet. En 2017, la Classe C a même été la Mercedes la plus vendue dans le monde.

POUR LE STYLE ?

Quatre carrosseries sont concernées par ce restylage. Pour être tout à fait pragmatique, de l’extérieur, seuls les phares à LED des berlines et break sont vraiment concernés avec, dans le détail, un dessin légèrement différent des Classe C que vous connaissez depuis 4 ans. Pour les Classe C coupé ou cabriolet, c’est RAS (Rien à Signaler). C’est justement l’objet de ce petit essai : pourquoi fallait-il changer l’extérieur de ces voitures ? Quelle que soit la carrosserie, la Classe C actuelle est une pure réussite visuelle, en rupture totale avec la génération précédente. Sur ce point,

Mercedes a pris un véritable tournant côté design et franchement, cela doit faire pas mal de tort à Audi et BMW. Alors si vous êtes propriétaire d’une Classe C, quelle que soit sa carrosserie, changer pour la nouvelle n’en vaut pas la peine, mais…

POUR L’HABITACLE ?

Une fois à bord, on retrouve une présentation assez proche de la précédente, mais quelques éléments ont toutefois changé. Le volant est totalement nouveau. Déjà présent sur les Classe E et S, il intègre désormais plus de boutons pour plus de fonctions (régulateur de vitesse, mini track-pads, volume…). Justement, ces deux petits track-pads permettent d’améliorer considérablement l’ergonomie pour l’utilisation du combiné d’instruments (désormais un écran) et de l’écran central (écran de plus grande taille que par le passé). La principale nouveauté est que l’on peut désormais changer l’affichage des compteurs et y intégrer le GPS, par exemple. Dans l’ensemble, on peut dire que ces petits changements valent le détour même si on aurait préféré que la Classe C hérite du même système que l’on trouve dans la récente Classe A avec notamment le MBUX (intelligence artificielle) et son double écran. Pour le reste, la qualité de fabrication est toujours au top et le volume habitable reste inchangé.

POUR LES MOTEURS ?

Côté motorisations, Mercedes a modifié quasiment l’intégralité de son offre. Les moteurs diesel voient leur puissance augmenter. La C180d passe de 116 à 122 ch, la C200d grimpe de 136 à 150 ch, la 220d affiche désormais 184 ch, la C250d change son nom pour C300d avec 245 ch. En essence, il faut noter une petite nouveauté avec la présence d’un “boost” électrique grâce à une batterie de 48 V qui permet de gagner quelques chevaux (14 ch) en cas de fortes accélérations et sur quelques secondes. C’est justement le cas de la C200 que nous avons essayé.

Ce bloc 2 litres turbo doté d’une petite aide électrique permet d’obtenir près de 200 ch. À cela, on peut opter pour différents types de conduite proposés, allant du plus économique, confortable au plus sportif. Cette fonction agit aussi bien sur la direction, le moteur, la boîte automatique à 9 rapports, mais aussi la suspension.

À l’arrivée, cette C200 se révèle extrêmement agréable au quotidien et même si un puriste préférera la sonorité d’un V6, son moteur 4 cylindres turbo fait parfaitement le job aussi bien sur les relances que sur la consommation. Pour les passionnés, la C43 AMG affiche désormais 390 ch. Et après avoir effectué quelques kilomètres à son bord, elle ne donne même pas envie d’aller chercher l’AMG la plus puissante (C63 de 510 ch).

POUR LA SÉCURITÉ ?

Suite logique, la Classe C restylée hérite de l’intégralité des aides à la conduite lancées il y a 2 ans sur la Classe E. On y trouve donc un régulateur de vitesse intelligent qui gère la distance avec la voiture qui vous précède, qui vous maintient dans votre voie de circulation et qui peut même se permettre de changer de voie si vous enclenchez le clignotant. Interdite en France il y a 2 ans, elle est désormais possible. Autre détail, la Classe C lit les panneaux de limitation et utilise la cartographie du GPS pour adapter la vitesse à l’approche d’un carrefour ou d’un virage serré.

Concrètement, nous sommes face à une voiture qui devient de plus en plus autonome. Il faut relativiser toutefois ces fonctions car la législation européenne oblige un conducteur à rester maître de son véhicule.

Au bout de quelques secondes, le système vous rappellera à l’ordre ou, à défaut, prendra la main pour effectuer un freinage d’urgence et stopper la voiture sur le bas-côté (vital si le conducteur perd connaissance).

BILAN

Alors oui ! Malgré sa ligne qui n’évolue quasiment pas, ce restylage de la Mercedes Classe C mérite que l’on ait envie de troquer l’ancienne pour la nouvelle. Les tarifs augmentent, forcément, et à cela, il convient d’opter pour quelques options, mais le résultat est là : elle offre une meilleure ergonomie intérieure, elle procure plus de plaisir à son volant et surtout, elle est plus sûre.

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