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Essai Citroën C5 Aircross : un monospace en mieux !

Citroën arrive presque en bon dernier sur le marché des SUV compact. Et même si mieux vaut tard que jamais, arriver après tout le monde, cela peut être bénéfique.

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Comment faire pour s’imposer face à l’avalanche de SUV compacts présents sur le marché ? Car c’est ici le marché le plus porteur de ces dernières années. Alors qu’il y a

10 ans, on se faisait crever ses pneus car impopulaires et considérés comme pollueurs, aujourd’hui, les plus réfractaires ont visiblement compris qu’un SUV ne pollue pas plus qu’une autre. Il faut dire qu’un SUV ne veut pas nécessairement dire 4×4. Sachant qu’un 4×4 ne pollue pas nécessairement non plus ! Bref, l’appellation crossover ? Oubliée ! On se demande presque s’ils ont existé… Chez les constructeurs, et plus précisément PSA, on affirme pleinement le mot SUV ! La différence entre SUV et crossover du coup ? Du marketing permettant de continuer à vendre… des SUV en fait.

UN BEAU SUV DONC !

Le Citroën C5 Aircross est donc un SUV et franchement, il ne manque pas d’audace visuellement. Le profil ressemble en quelque sorte à un C4 Cactus, mais en surélevé et en plus galbé. La face avant assez haute reprend les codes de la marque avec des phares tout en finesse. En fait, le C5 Aircross ne cherche pas à faire dans le dynamisme ou le statutaire. Il affiche tout simplement un style fun et passe-partout. Et il se permet même d’être beau ce qui n’est pas forcément gagné pour ce genre de véhicule. En fait, ce C5 Aircross parvient à réussir, en quelque sorte, la petite prouesse de feue la C3 Pluriel ou du plus récent C4 Cactus, de s’attirer la sympathie des passants.

DIGNE D’UN MONOSPACE

En montant à bord, on découvre une présentation plutôt haut de gamme. Notre finition Shine présente une planche de bord verticale qui fait penser à un lounge Parisien (New Yorkais, ça marche aussi). Dès que l’on s’installe, on est étonné par la largeur et le confort des sièges. Citroën a, en effet, opté pour des sièges plus larges et plus accueillants que ceux que l’on trouve chez les concurrentes. Dans l’ensemble, si le constructeur a opté pour des plastiques moins haut de gamme que sur son cousin Peugeot 3008, cela ne se voit absolument pas. Autre détail important, les rangements très nombreux et vastes permettent de ne plus rien laisser traîner à bord. À l’arrière, les trois sièges font la même taille, donc pas de punition pour le passager du milieu. Le point important est qu’ils coulissent sur 15 centimètres, ce qui permet, au besoin, de faire varier la contenance du coffre de 580 à 720 litres une fois les trois sièges avancés au maximum. Le compartiment arrière offre donc une modularité digne d’un monospace, c’est une excellente chose. Car non seulement le C5 Aircross est le plus modulable, mais de surcroît, il propose le coffre le plus vaste du marché des SUV compacts. En somme, si vous voulez partir avec des amis faire du kitesurf, c’est possible. En fait, seul le siège passager avant aurait gagné à être repliable sur lui-même, mais à l’arrière, on obtient déjà une grande capacité de chargement avec le plancher plat : plus de 1 600 litres.

CONFORT ABSOLU

C’est la devise de Citroën depuis fort longtemps, le confort ! Et depuis quelques années, la marque aux chevrons renoue pleinement avec ce concept. Que ce soit le C4 Cactus, la C3 ou encore la C3 Aircross, on obtient toujours la voiture la plus confortable de la catégorie. Par principe, comme il s’agit d’un SUV, le débattement de la suspension plus important permet déjà d’obtenir davantage de confort. Mais Citroën a également ajouté un système breveté de suspension à butée progressive (déjà vu sur le C4 Cactus). Sur les routes parfois dégradées du Maroc, notre SUV offre un confort quasiment digne d’une Classe S. Et même si cela peut paraître insensé, aucun concurrent, premium ou généraliste, n’arrive à offrir un tel niveau de confort. Bien entendu, il ne faut pas non plus s’attendre à un train avant de McLaren… En haussant l’allure, le C5 Aircross n’affiche qu’une légère prise de roulis et fait tout de même preuve d’agilité dans les enchaînements.

Pour finir, connaissant un peu les lieux, nous sommes sortis du road-book proposé par le constructeur et nous nous sommes engagés sur des pistes du désert d’Agafay. Situé au pied de l’Atlas, ce désert est essentiellement fait de cailloux et de poussière de sable et propose des passages parfois suffisamment accidentés pour “tanker” proprement un Porsche Macan par exemple. Doté du système optionnel Grip Control, notre engin qui, rappelons-le, reste une traction, se révèle étonnamment efficace en tout chemin et sa hauteur de caisse permet même d’occasionnels passages en tout-terrain.

À l’arrivée, on peut aimer le Volkswagen Tiguan, le Peugeot 3008, bref, on peut nommer beaucoup de concurrents et leur donner autant de points qu’on le souhaite. Citroën a réussi à nous bluffer encore plus qu’avec le Cactus ou la récente C3. Un peu comme si la marque aux chevrons avait décidé d’en finir une fois pour toutes avec l’image “voitures pour vieux” qui lui a un peu trop longtemps collé à la lunette arrière.

© Citroën Communication

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