En dévoilant sa nouvelle génération de Clio, Renault a opté pour l’habitacle et c’est bien normal. Mais commençons tout de même par le style extérieur de la voiture. Justement, pour la première fois dans la lignée des Clio, celle-ci ne change pas radicalement. On retrouve donc quasiment le même coup de crayon mais avec des traits plus marqués. En fait, Cette Clio V se rapproche davantage de la Mégane que par le passé. L’ensemble se veut donc un peu plus galbé et, surtout, la nouvelle face avant intègre une signature lumineuse identique à celle de sa grande sœur, la Mégane. Ce qu’il faut noter aussi, c’est que pour la première fois également, la Clio arrête de grossir pour même voir sa longueur réduire de 1,4 centimètres (soient 4,04 mètres de long). Pourquoi ne pas avoir révolutionné le style extérieur de la Clio ? Tout simplement parce que la Clio IV est un grand succès. De manière globale, la Clio, c’est plus de 15 millions de voitures vendues depuis 1990. Si sur la 4e génération, Renault avait principalement misé sur le look de la voiture, la 5eClio reprend une recette qui fonctionne tout en révolutionnant son habitacle.
CONVERSION AU NUMÉRIQUE
Effectivement, une fois que l’on entre à bord de la nouvelle Clio, plus rien ne rappelle l’ancienne, à part, bien sûr, le losange placé sur le volant. Ce dernier présente d’ailleurs de nombreux boutons permettant de gérer notamment toute la partie aide à la conduite (régulateur actif, aide au maintien en voie, etc…). Si on peut, au premier coup d’œil, reprocher le nombre de boutons sur ce volant, il faut aussi noter que ces boutons sont de formes différentes, ce qui permet d’éviter d’avoir à regarder où on met le doigt sans avoir à quitter la route des yeux. Ce qui surprend plus, c’est l’abandon des compteurs traditionnels pour un combiné d’instruments entièrement numériques grâce à un écran à l’image de l’i-Cockpit chez Peugeot ou le Virtual Cockpit chez Audi. Chez Renault, on appelle ça le Smart Cockpit et, a priori, ça a l’air très bien intégré. Si jusqu’ici, la marque au losange misait principalement sur son système R-Link, le Easy Link passe la vitesse supérieure en matière d’ergonomie. Reste à savoir si ce système se montrera aussi rapide que ce que l’on trouve ailleurs. Notez que l’écran central prend la forme d’une tablette HD, un peu à la manière de ce que l’on trouve chez Volvo depuis l’apparition du nouveau XC90. Il faut également noter que toutes les Clio disposeront d’une puce 4G permettant, notamment de bénéficier de toutes les mises à jour du système, notamment la cartographie TomTom. Cette planche de bord verticale semble également beaucoup plus qualitative que la génération actuelle de Clio (dont la phase 1 a été largement critiquée à raison pour sa fragilité). On observe d’ailleurs que la planche de bord est largement constituée de lamelle d’aération à l’image de ce que l’on peut trouver dans le Groupe Volkswagen (Volkswagen et Audi) sur des voitures de catégories supérieures. Autre détail que l’on a déjà vu ailleurs : les boutons de réglage de climatisation intègrent les indicateurs de puissance et de température. Un système assez ingénieux que Audi avait inauguré en même temps que le Virtual Cockpit sur l’actuel TT.
PLUS VASTE
Côté rangements, on note des bacs de portières plus grands et un meilleur volume pour la boîte à gants. À l’arrière, les passagers gagnent 2,6 cm pour les jambes et au niveau du coffre, la contenance atteint désormais 391 litres contre 330 litres sur la précédente Clio. Peu d’informations sur les moteurs, mais sachez qu’une version hybride de la Clio est prévue pour 2020. Nous vous dirons tout dans de prochains numéros. Lancement de cette nouvelle Clio pour l’été.
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