L’infraction d’usage d’un téléphone tenu en main
Les infractions liées à l’alcool et aux stupéfiants (contrôle positif ou refus de se soumettre au contrôle)
L’infraction de conduite sans permis
L’infraction de non-paiement du péage
Le 80 km/h peut redevenir 90km/h
Le Code général des collectivités territorialespermet grâce à un nouvel article (L. 3221-4) derelever, sous conditions, la vitesse de 80 km/h envigueur depuis le 1er juillet 2018 sur une partie duréseau secondaire à 90 km/h.
Le 80 km/h restela vitesse par défaut mais :
- le président du conseildépartemental ou encore le maire ou le présidentde l’établissement public de coopération intercommunalequand il détient le pouvoir de police de lacirculation peut décider,
- pour les sections de routeshors agglomération relevant de sa compétence etne comportant pas au moins deux voies affectéesà un même sens de circulation,
- de fixer une vitessemaximale autorisée supérieure de 10 km/h à celleprévue par le Code de la route.
Le changement de vitesse n’est pas automatiqueet est soumis à quelques conditions :
- La décision prend la forme d’un arrêté motivé.
- Cet arrêté est pris après avis de la commission départementale de la sécurité routière (CDSR), sur la base d’une étude d’accidentalité de chacune des sections de route concernées.
Le Conseil National de la sécurité routière (CNSR) a publié des recommandations pour accompagner les décisions des élus qui envisagent de relever la vitesse de 80 à 90 km/h.
6 étapes essentielles sont ainsi expliquées pour bien définir les éléments essentiels à considérer avant de prendre une décision.
Elles sont consultables ici : https://conseilnational-securiteroutiere.fr/les-tr…
La LOM prévoit d’autres modifications au Code de la Route qui sont, pour certaines, déjà applicables tel que :
- le fait qu’un véhicule mis en fourrière soit réputé abandonné au bout de 15 jours à compter de la mise en demeure adressée au propriétaire de venir récupérer son véhicule, au lieu de 30 jours, et que son propriétaire puisse désormais le récupérer tant qu’il n’est pas vendu ;
- la création d’un livret d’apprentissage numérique pour les candidats au permis de conduire qui regroupera l’ensemble des informations liées à leur formation ;
- la possibilité de créer des voies réservées pour la circulation des véhicules de transport en commun, des taxis, des véhicules présentant un nombre minimal de personnes notamment dans le cadre du covoiturage ou des véhicules à très faibles émissions, et de contrôler l’usage de ces voies avec des appareils homologués ;
- etc.
et qui, pour d’autres, ne seront applicables que lorsque le gouvernement aura pris les décrets d’application nécessaires tels que :
- la possibilité pour les autorités d’interdire aux services électroniques d’aide à la conduite ou à la navigation de communiquer les informations liées à un contrôle routier dans une zone et une durée donnée ;
- la création d’un contrat-type pour le contrat établi entre un candidat et un établissement d’enseignement à la conduite;
- etc.
A savoir :
- La LOM prévoit la suppression de l’obligation pour tout conducteur de devoir justifier de la possession d’un éthylotest dans le véhicule, sans pour autant prévoir l’abrogation expresse des textes réglementaires d’application de cette obligation. Pour rappel, elle n’a de toute façon jamais été assortie de sanction.
- Elle prévoit également qu’un maire pourra décider, par arrêté motivé, de déroger au Code de la Route, en renforçant ou en assouplissant les règles relatives à la circulation des engins de déplacement personnel (trottinettes, gyropode, hoverboard, …).
© Kalyakan – Adobestock
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