Adapter sa conduite
Conseils pour une conduite en toute sécurité
L’aptitude à la conduite des personnes de plus de 55 ans est une question ouverte au débat depuis de nombreuses années. Pour cause, il existe de nombreux pays voisins dans lesquels la conduite à un certain âge est conditionné à un examen médical. En Grèce par exemple, il est obligatoire de passer une visite médicale à l’âge de 65 ans pour conserver son permis. En Italie, c’est dès 50 ans qu’il faut se rendre chez le médecin pour contrôler ses aptitudes. Avec l’âge, des problèmes de santé liés à la vue, l’ouïe ou encore la motricité peuvent rendre la conduite dangereuse. Cependant, cela ne concerne pas tout le monde et il est possible de continuer à conduire en toute sécurité en respectant quelques consignes et en aménageant son véhicule.
Les précautions à prendre
Veiller à son état de santé et avoir pleine conscience de ses capacités et aptitudes sont primordiaux pour la conduite. C’est en ce sens qu’il faut prendre quelques précautions.
Penser aux visites chez le médecin
Prendre l’initiative d’aborder la question de la conduite avec des professionnels de santé pour éviter tout doute qui peut subsister est une chose à faire. Vous pourrez ainsi vérifier vos fonctions sensorielles (la vue et l’ouïe principalement) mais aussi motrices et sensitives pour la perception des mouvements et de la vitesse. Un bilan régulier peut donc s’avérer bénéfique pour votre sécurité sur la route. Par ailleurs, notez que certains médicaments ne sont pas compatibles avec la conduite. N’hésitez donc pas à poser la question à votre médecin.
Par ailleurs, il existe une liste d’affections médicales incompatibles avec la poursuite de la conduite ou qui nécessite un aménagement particulier du véhicule. Cette liste a d’ailleurs été mise à jour en avril 2022 précisant par exemple que l’incompatibilité à la conduite est définitive « dès le début du stade 3 de l’échelle de Reisberg », échelle qui mesure la progression de la maladie d’Alzheimer. En cas d’accident lié à une pathologie de cette liste, il est possible de ne pas être couvert par l’assurance. Vous pouvez d’ailleurs choisir de vous soumettre à un contrôle médical auprès d’un médecin agréé par la préfecture pour effacer tout doute quant à votre état de santé et votre aptitude à conduire.
Préserver ses fonctions cognitives
Les fonctions cognitives sont essentielles pour une conduite en sécurité. En effet, elles permettent la gestion et le traitement des informations. Pour en savoir, lisez notre article sur le sujet : Fonctions cognitives
Les stages de remise à niveau
Si vous avez eu votre code il y a plus de 20 ans, il est peut-être temps de faire un stage de remise à niveau. En effet, le Code de la route est soumis à des évolutions que vous avez peut-être manquées. Pour en savoir plus sur ces ateliers, visitez notre page dédiée : Connaissances Code de la route
Aménager son véhicule pour adapter sa conduite
La voiture est un moyen de transport indispensable pour de nombreuses personnes âgées, qui souhaitent conserver leur autonomie et leur mobilité. Cependant, avec l’avancée en âge, certaines difficultés peuvent apparaître, comme des troubles de la vision, de l’audition, de la coordination ou de la réactivité. Pour continuer à conduire en toute sécurité et confort, il peut être nécessaire d’aménager son véhicule en fonction de ses besoins.
Les aménagements du véhicule peuvent concerner différentes parties, selon les besoins du conducteur ou du passager. Il existe des solutions pour faciliter l’accessibilité, la conduite, le stationnement ou le transport de matériel.
L’accessibilité du véhicule
Pour entrer et sortir facilement du véhicule, il existe des dispositifs comme :
- Les portes coulissantes : qui peuvent être manuelles ou électriques (avec une télécommande) selon le modèle.
- Les sièges pivotants : qui permettent une rotation à 90°. Vous pouvez aussi opter pour des coussins pivotants faciles d’installation et qui qui s’adaptent à tous les véhicules. Comptez entre 1 000 € et 3 000 € en fonction du type de siège et du véhicule à adapter.
- Les poignées ou les sangles : à installer aux endroits où vous avez besoin davantage d’appuis comme sur les portières, les appui-têtes, etc.
- Les planches de transfert : amovibles ou pliables, elles permettent d’élargir le siège en facilitant l’accès et la sortie du véhicule. Il faut compter entre 500 € et 3 000 € pour une planche électrique. Vous pouvez également trouver des planches manuelles à moins de 100 €.
- Les rampes d’accès : particulièrement utiles pour les fauteuils roulants, elles coûtent entre 500 € et 2 000 € selon la taille de la rampe, le matériau et le système de fixation de la rampe.
- Les hayons élévateurs : idéals pour les fauteuils roulants, ils peuvent supporter une charge élevée. Ils sont assez onéreux, entre 2 000 € et 4 000 € selon le type de commande et le type de bras.
- Les treuils : qui vous permettront de transporter facilement vos dispositifs d’assistance tels qu’un fauteuil roulant ou un déambulateur par exemple. Il s’agit d’un dispositif plus abordable coûtant entre 60 € et 400 €.
Ces aménagements permettent notamment de transporter un fauteuil roulant ou un déambulateur sans effort. Mais attention, il ne faut pas oublier de faire homologuer son véhicule si vous optez pour des modifications structurelles. En effet, cela est obligatoire pour ensuite obtenir une carte grise avec la mention « handicap ». Cela peut également vous exonérer d’un malus écologique lié au véhicule.
Le confort de conduite
Pour adapter le poste de conduite, il est possible de modifier les commandes du véhicule, comme le frein, l’accélérateur, l’embrayage, le volant ou les rétroviseurs. Par exemple, on peut installer :
- Des télécommandes au volant : il s’agit là d’un dispositif installé sur le volant vous permettant d’actionner diverses commandes comme les feux, l’essuie-glace ou encore le clignotant. Ce dispositif peut être couplé avec la boule au volant qui se fixe simplement sur le volant et qui permet de diminuer l’effort au braquage. En termes de coût, il faut compter entre 700 € et 2 000 € en fonction des options choisies.
- Un cercle accélérateur sur le volant et une poignée de frein : il s’agit d’un aménagement pour les personnes à mobilité réduite. L’accélérateur électronique se présente sous la forme d’un cercle qui vient s’installer sur le volant et qui permet d’accélérer la voiture en exerçant une pression sur le cercle. Vous pouvez trouver des versions fixes ou amovibles si vous partagez le véhicule avec quelqu’un d’autre. La poignée de frein se trouve en bas à droite du volant et permet de freiner en poussant tout simplement la poignée.
- Des pédales inversées : si vous n’avez plus l’usage de votre jambe droite, il est possible de positionner la pédale d’accélération à gauche de la pédale de frein. Il existe différents systèmes de pédales inversées. Selon le système choisi, les prix peuvent varier de 700 € à 2 000 €.
- Un rétroviseur panoramique : qui a pour but d’élargir la vision et donc d’éviter de vous retourner si vous avez des douleurs particulières au cou. Cet accessoire permet de réduire considérablement l’angle mort. Son installation est très simple et s’adapte à tous les véhicules. Vous trouverez des rétroviseurs panoramiques dans les magasins spécialisés en accessoires auto pour un prix moyen de 15 €.
Notez également que l’aménagement du véhicule nécessite une visite médicale chez un médecin agréé par la préfecture. Les adaptations à prévoir seront alors précisées sur le permis de conduire.
Le stationnement
Pour se garer plus facilement, il existe des aides à la conduite comme :
- Le radar de recul : système doté d’un avertisseur sonore lorsque l’on se rapproche d’un obstacle.
- Caméra de recul : qui vous permettent de voir les obstacles à l’arrière de votre voiture.
- Les systèmes automatiques d’aide au stationnement : qui permet au véhicule de se garer sans l’intervention du conducteur.
- Les cartes de stationnement pour les personnes en situation de handicap : elles permettent de stationner gratuitement sur toutes les places de stationnement dans l’espace public mais aussi sur les places réservées handicapées. Pour obtenir votre carte mobilité inclusion mention « stationnement », il faut remplir un formulaire.
Ces aides permettent de réduire les risques de collision, de gagner du temps et de bénéficier de places réservées.
Équiper une voiture peut donc coûter très cher. Cependant, sachez qu’il existe des aides financières pour équiper un véhicule lorsque l’on est en situation de handicap. Ces aides peuvent provenir de différents organismes, tels que la MDPH, l’Agefiph, le FIPHFP, la CPAM, ou encore les associations ou les fondations. Le montant et les conditions de ces aides varient selon le type et le degré de handicap, le type et le coût de l’aménagement, et le statut du demandeur.
Voici quelques exemples d’aides financières possibles :
- La prestation de compensation du handicap (PCH) : elle peut couvrir jusqu’à 5 000 € tous les 5 ans pour l’aménagement du véhicule, que ce soit pour le conducteur ou le passager. Il faut remplir un dossier auprès de la MDPH et avoir un handicap qui provoque une grave difficulté à mener une ou plusieurs activités essentielles de la vie quotidienne.
- L’aide à l’aménagement du véhicule de la CPAM : elle peut aller jusqu’à 1 500 € pour les assurés sociaux qui ont besoin d’un véhicule adapté pour se rendre à des soins ou à des examens médicaux. Il faut avoir une prescription médicale et une prise en charge de la CPAM.
- Les aides des associations ou des fondations : elles peuvent varier selon les critères et les modalités de chaque organisme. Il faut se renseigner auprès des associations ou des fondations qui œuvrent pour le handicap, comme la Fondation de France, la Fondation Garches, ou la Fondation Norauto.
Ces aides ne sont pas cumulables entre elles, mais elles peuvent être complétées par d’autres dispositifs, comme le crédit d’impôt, la TVA réduite, ou la carte grise gratuite. Il est conseillé de se renseigner auprès des organismes concernés pour connaître les démarches à effectuer et les pièces à fournir. Vous pouvez également consulter le site de Handicap.fr pour plus d’informations sur les aides financières pour le handicap.
Rappel de quelques règles de conduite
Réviser le Code de la route
Après avoir fait le point sur sa santé et ses capacités cognitives, il est alors important de réviser son Code de la route pour se maintenir informé des évolutions en vigueur et pouvoir conduire en toute sécurité.
Les croisements
Les accidents impliquant des seniors sont généralement dûs à des chocs lors de croisements et intersections. En effet, ils représentent près de la moitié des accidents incluant une personne âgée de plus de 65 ans. Il faut donc redoubler de vigilance aux moments de changer de direction et connaître les règles en matière de priorité.
Premièrement, quelle que soit la direction, dès lors que vous envisagez un changement de direction, vous devez le signaler en amont aux autres usagers et veiller à effectuer les différents contrôles (rétroviseur intérieur, extérieur et angle mort en vision direct) pour vérifier que personne ne s’apprête à vous dépasser.
Pour tourner à droite, la règle est simple : en l’absence de signalisation contraire, vous êtes prioritaires. Le seul point de vigilance porte sur les piétons qui sont eux prioritaires sauf indication contraire d’un feu piétons rouge.
Pour tourner à gauche, il existe plusieurs cas différents :
- Premièrement, en l’absence de marquage au sol et de signalisation particulière et si une voiture arrive en face et veut continuer tout droit ou tourner sur sa droite, elle a la priorité. Vous ne pouvez tourner à gauche que lorsque la voie sera libre. Si une voiture en face veut tourner sur sa gauche alors vous devez vous contourner par l’arrière.
- Deuxièmement, lorsqu’il y a un marquage au sol au niveau d’une intersection, matérialisant ainsi une voie de stockage (ce qui correspond aux aménagements à l’indonésienne), sans pour autant qu’il n’y ait d’autres aménagements (feux, panneaux…) les véhicules se font faces et se croisent alors par l’avant. Avant d’entamer votre changement de direction pour la gauche et de vous engager dans l’intersection, il faut d’abord vérifier qu’aucune voiture n’entame un dépassement derrière vous et s’assurer qu’aucune voiture n’arrive en face.

Enfin, les croisements effectués dans un carrefour régi par des feux tricolores, il est impératif de veiller au strict respect de cette signalisation et de ne s’engager dans l’intersection qu’une fois le feu au vert et après s’être assuré de pouvoir le faire en toute sécurité et en respectant les règles de priorité. En pareille situation, une fois le feu au vert, vous pouvez vous engager dans l’intersection. Toutefois, vous ne pourrez tourner à gauche que si les voitures arrivant en face ont le feu rouge ou si tel ne devait pas être le cas et que leur feu est vert, après leur avoir laissé la priorité d’aller tout droit ou de tourner sur leur droite. Vous pourrez vous engager lorsque la voie sera libre.
Dans certaines intersections avec feux de signalisation, vous pouvez retrouver une voie de stockage. Dans ces cas, la règle de circulation et donc de priorité dépendront des feux. Si vous avez un feu distinct pour tourner (réservé au tourne-à-gauche) alors vous pouvez tourner lorsque votre feu est vert.
En revanche, s’il n’y a qu’un seul feu pour toutes les voies, vous ne pourrez tourner à gauche qu’une fois que les voitures venant en sens inverse sont passées et la voie alors dégagée ou s’il y a une flèche orange qui vous autorise à tourner à gauche.
Dans certaines intersections, vous avez peut-être déjà vu un feu de signalisation en forme de croix grecque rouge. Ce dispositif indique la couleur du feu pour les usagers d’en face. Ainsi, si cette croix est allumée, cela veut dire que les automobilistes en face ont un feu rouge.
Les carrefours giratoires
La France est le pays qui compte le plus de ronds-points au monde. Ils ont été inventés dans le but de fluidifier le trafic et réduire les accidents graves en forçant les automobilistes à ralentir. Néanmoins, les ronds-points et les carrefours à sens giratoires s’avèrent parfois compliqués pour les automobilistes. Voici donc un rappel des règles à suivre dans un carrefour à sens giratoire.
Si vous devez circuler dans un rond-point qui comporte plusieurs voies, et si vous envisagez de poursuivre votre route tout droit ou de tourner à droite, il faut se placer sur la file de droite et mettre votre clignotant peu avant la sortie.
Si vous souhaitez en revanche sur ce même sens giratoire, tourner à gauche ou opérer un demi-tour, vous pouvez vous placer à gauche et vous déporter sur la droite, après avoir vérifié de la faisabilité de cette manœuvre en toute sécurité pour vous et les autres usagers de la route. Il vous faudra actionner le clignotant avant votre sortie.

S’insérer dans la circulation et quitter un stationnement
Pour s’insérer en toute sécurité dans la circulation, il y a quelques règles à ne pas oublier. Premièrement, sur la voie d’insertion, pensez à bien vérifier vos angles morts avant d’accélérer progressivement pour atteindre la même allure que les véhicules déjà dans la circulation. Vérifiez à nouveau vos rétroviseurs extérieurs et votre angle mort. Ne prenez pas de risque si vous voyez que la voie n’est pas encore libre, les conducteurs n’ont pas l’obligation de se dégager pour vous laisser vous insérer.
N’oubliez pas qu’avec l’âge, il se peut que votre champ visuel et vos réflexes diminuent. C’est tout à fait normal, il suffit d’adapter votre comportement à vos facultés de conduite pour vous garantir une conduite plus sûre.
Pour s’insérer dans la circulation après avoir quitté un stationnement on applique le même principe à savoir la vérification des rétroviseurs extérieurs et des angles morts. Encore fois, adaptez votre comportement à vos facultés. Si vous estimez qu’une voiture est trop proche ou que vous avez du mal à évaluer sa vitesse, laissez-la passer avant de vous engager. Attention, les voitures ne doivent pas être votre seul point de vigilance. Les nouvelles mobilités alternatives comme les vélos, trottinettes électriques ou encore les gyropodes sont maintenant plébiscités par de nombreux usagers. Prenez donc garde à eux lorsque vous conduisez.
Les nouveaux panneaux
De nouveaux panneaux de signalisation ont peu à peu fait leur apparition en France pour s’adapter à l’environnement changeant.
La zone de rencontre
Il s’agit d’une voie ou d’un ensemble de voies, destinées à la circulation de tous les usagers, en agglomération. Elle régit donc la cohabitation de tous les usagers de la route quel que soit leur mode de déplacement.
La zone de rencontre se partage entre les piétons, les automobilistes ou, les conducteurs d’autres véhicules tels les cyclomoteurs, les cyclistes, les conducteurs de cyclomobiles légers ou d’engins de déplacement personnel motorisés. Les piétons y ont la possibilité de circuler sur la chaussée et y sont toujours prioritaires. Les autres usagers doivent leur céder le passage et en ce qui concerne les véhicules motorisés, leur vitesse est limitée à 20 km/h.
Les zones de rencontre sont identifiables grâce aux panneaux suivants :

La voie verte
Il s’agit d’une route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés (à l’exception des engins de déplacement personnel motorisés, des cyclomobiles légers), des piétons et des cavaliers.
Des exceptions et des dérogations peuvent être prévues et accordées, pour les conducteurs de véhicules motorisés.
Sur une voie verte, l’on rencontre principalement des piétons (à pied, marchant avec le vélo à la main, en trottinette non électrique ou en patins à roulettes, personnes en fauteuil roulant, etc.), des cyclistes, des cavaliers. On peut également croiser des conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés ou de cyclomobiles légers voire, sur autorisation, d’autres véhicules motorisés tels des automobiles ou cyclomoteurs.
Les voies vertes sont identifiables grâce aux panneaux suivants :

Les panneaux d’entrée et sortie de tunnel
Depuis 2008, des panneaux d’entrée et sortie pour les tunnels de plus de 300 mètres ont été mis en place. Lors de la conduite dans un tunnel, il est fortement recommandé de ralentir avant d’entrer dans le tunnel pour laisser le temps à votre vue de s’adapter à l’obscurité et éviter ce que l’on appelle l’effet « trou noir ». Sachez qu’il est obligatoire d’allumer ses feux de croisement lorsque l’on rentre dans un tunnel et strictement interdit de vous arrêter (sauf panne ou malaise) ou d’opérer un demi-tour ou une marche arrière dans un tunnel.

Ces panneaux ont été complétés en 2022, par des panneaux relatifs aux distances de sécurité ci-dessous reproduits :

Le port d’équipements hivernaux
Durant la période hivernale du 1er novembre au 31 mars, le port d’équipements hivernaux est devenu obligatoire dans certaines régions, dans des zones expressément délimitées. Les véhicules légers, les camping-cars et les utilitaires ainsi que les poids lourds doivent donc être obligatoirement équipés de quatre pneus hiver ou disposer à bord d’un dispositif antidérapant comme des chaînes ou des chaussettes.
Les zones soumises à ces obligations d’équipements hivernaux sont identifiables par les panneaux suivants :

La circulation inter-files des deux et trois roues
Du nouveau également pour la circulation des deux et trois roues depuis 2021 ! Vous n’êtes peut-être pas concerné par le panneau suivant car il est en phase d’expérimentation depuis 2021 pour 3 ans dans 21 départements de France métropolitaine.

La circulation inter-files est possible dans le cadre de l’expérimentation :
- sur les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et ayant au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h.
- ET uniquement quand la circulation est dense et se fait en files ininterrompues sur toutes les voies (autres que celles réservées à certaines catégories particulières de véhicules ou d’usagers).
La circulation inter-files est autorisée dans les zones expérimentales mais à certaines conditions :
- L’espace latéral entre les véhicules circulant dans les deux voies les plus à gauche de la chaussée est suffisant ;
- Aucune des voies de circulation sur la chaussée n’est en travaux ou couverte de neige ou de verglas sur tout ou partie de sa surface ;
- Avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers ;
- La vitesse des véhicules en inter-files se pratique à une vitesse de 50 km/h au maximum et ne peut pas excéder de plus de 30 km/h celle des véhicules circulant dans les deux voies les plus à gauche ;
- Il est interdit à un véhicule en inter-files de dépasser un autre véhicule en inter-files ;
- Le conducteur en inter-files doit reprendre sa place dans le courant normal de la circulation (en avertissant les autres usagers), quand les véhicules, sur au moins une des deux files, circulent à une vitesse supérieure à la sienne.
Le corridor de sécurité
Connaissez-vous la règle du corridor de sécurité ? C’est une règle instaurée en 2018 pour assurer la sécurité des véhicules arrêtés sur la bande d’arrêt d’urgence mais peu connu des usagers de la route. La règle est simple : quand un véhicule équipé de feux spéciaux ou un véhicule faisant usage de ses feux de détresse est immobilisé ou circule à faible allure sur la bande d’arrêt d’urgence, tout véhicule circulant sur la voie de droite doit ralentir et si possible changer de voie de circulation, s’il peut effectuer cette manœuvre sans danger.
Depuis 2022, 8 autoroutes de France métropolitaine arborent de nouveaux panneaux de signalisation pour sensibiliser les conducteurs à cette règle. Il s’agit d’une série de trois panneaux chacun espacé de 300 mètres et placé sur des tronçons autoroutiers comportant une bande d’arrêt d’urgence.

Notre conseil
Le Code de la route évolue sans cesse tout comme l’environnement de conduite. Réactualiser vos connaissances du Code de la Route peut être très bénéfique pour vous. Pour cela, Mobilité Club France vous propose des ateliers de la mobilité à distance ou en présentiel sur différents sujets autour de la sécurité routière. Ces cours sont particulièrement adaptés aux seniors avec des sujets ciblés : Code de la route, panneaux, mobilités alternatives, circuler à pied en toute sécurité …
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